Nous avions dit : « Il est petit, méchant, ultra-efficace ET utilisable. C’est un calendrier de l’Avent que vous pouvez ouvrir tous les jours de l’année. Un peu comme votre chanson préférée dont vous ne vous lasseriez jamais, même en l’écoutant en boucle non-stop. C’est le coup de fouet dont le monde automobile a besoin et le vainqueur de la Speed Week 2022. C’est le Porsche Cayman GT4 RS. »

Nous avions dit : « C’est une voiture fun, agile et efficace. Une voiture qui cherche à faire mieux là où la concurrence cherche à être pertinente, voire pire… efficiente, dans un contexte de réglementations toujours plus strictes. Les autres se brident, se battant parfois contre leurs gènes. L’i20N est plus libre, plus fougueuse. La vraie descendante des GTI des années 80, c’est elle ! Et la gagnante de la Speed Week 2021, c’est elle. Si vous avez 15 ans et que vous lisez ceci, sachez que vous n’êtes pas de la génération Z, vous êtes de la génération i20N. »

Nous avions dit : « Utiliser toutes les capacités de cette 911 Turbo est quasiment impossible, mais si les conditions sont réunies et que vous pouvez le faire, c’est juste incroyable. Je n’ai jamais conduit d’engin capable de limer à ce point autant de types d’asphaltes différents – piste, nationale, départementale, autoroute… Le tout avec une personnalité inimitable, tout en restant une vraie 911, de la direction aux freins stupéfiants en passant par le bruit d’admission du flat-six qui hurle dans l’habitacle. Le prix est dingue, mais ses capacités le sont tout autant, voire plus. Et après trois jours à Anglesey dans toutes les conditions météorologiques, la 911 Turbo nous a impressionnés à chaque instant et revendique légitimement le titre de championne de la Speed Week 2020. »

Nous avions dit : « Pour être honnête, rien ne s’est autant démarqué que l’Alpine A110 de l’année dernière. Et globalement on a le sentiment que la classe de 2019 n’a pas été aussi brillante. C’est peut-être parce que les voitures de courses ont faussé nos jugements (conduire un vrai monstre de WRC, ça vous change un homme. Moi en tous cas !). Mais ces considérations ne doivent rien enlever à la vainqueure.  ne devrait pas diminuer la réussite de notre vainqueur. Je vais vous confier un secret. Le dernier jour, nous avons eu droit à un rab de temps de piste après 15h. Ce soir-là nous sommes donc allés rouler « comme ça » et celle qui continuait de nous surprendre, c’était notre gagnante de la Speed Week 2019, la Mégane Trophy R. »

Nous avions dit : « C’est le genre de pépite qui vous rappelle pourquoi vous aimez les voitures sportives. Pas pour les chiffres, les perfs et les stats qui sont au cœur des débats sur les forums Internet. Pas pour que les “gens” pensent que vous êtes un dieu de la piste avec votre gros aileron et votre kit carrosserie caricatural. Mais parce que c’est l’essence même du type de sportive que nous aimons à TopGear. Le plaisir. Le plaisir de conduire à l’état pur, que ce soit sur route ou sur circuit, à allure modérée ou à la limite, partout, tout le temps ! C’est pourquoi la Porsche R est notre sportive de l’année, la gagnante de la Speed Week 2016. »

Nous avions dit : « Un bonheur sur route, sur piste et hors-piste. Cette voiture transforme n’importe quel paysage en un terrain de jeu personnel, ce qu’aucune autre sportive ne sait faire (pas à ce point-là), c’est pourquoi elle remporte la Speed Week 2015 »

Nous avions dit : « La Porsche 918 est différente de la P1, car là où la McLaren déchiquète vos terminaisons nerveuses et renforce votre impression de vitesse, la 918 est beaucoup plus facile à conduire. Et toujours à un rythme habituellement réservé à des personnes beaucoup plus talentueuses. La sensation d’appui aérodynamique est moins prononcée, mais la traction en sortie de virages prouve que l’aéro fait son boulot et colle la voiture au sol. Pour finir, la transmission intégrale comble les manquements de votre talent naturel et donne un coup de main dans les situations où la P1 semble au contraire vouloir tout dévaster sur son passage. »

Nous avions dit : « La SLS ressemble à une GT de course à peine apprivoisée lâchée sur la route. Large, basse, puissante, intimidante, nerveuse et – ça n’est pas négligeable – propulsion. Excellent exercice pour la glande surrénale. Mais avec elle, aller vite sur piste est devenu… facile. Elle offre une homogénéité que les autres n’ont pas, vous mettant perpétuellement au défi d’entrer plus fort dans les virages grâce à ses freins infaillibles, et d’en ressortir toujours plus grâce à sa tenue de route exceptionnelle, sa direction micrométrique et sa boîte qui claque chaque rapport comme un coup de poing dans les tripes. La SLS Black Series est une voiture qui vous fait croire que vous avez du talent. Et c’est le seul mensonge qu’elle vous raconte. Elle est absolument géniale et mérite amplement de remporter la Speed Week 2013. »