Vous avez sans nul doute entendu parler de la nouvelle BMW M2 CS. Vous avez sans nul doute trouvé merveilleux qu’une voiture cochant autant de cases auprès des puristes puisse seulement exister. Imaginez maintenant une version compétition.
Comme nous l’avait promis Markus Flasch, le patron de la division M, la CS possède une jumelle. De quel genre ? Du genre prête pour les 24h du Nürburgring, si c’est votre truc ! Elle remplace les versions compétition des M235i et M240i, ce qui veut dire que BMW a clairement décidé de muscler l’entrée de gamme de son catalogue compétition-client.
« Nous perpétuons la tradition de fournir aux écuries et pilotes ambitieux un moyen abordable de rentrer en compétition », explique le chef de BMW Motorsport Jens Marquardt. « Cette fois-ci avec une voiture qui associe performance et pedigree mieux qu’aucun modèle d’entrée de gamme conçu par le passé ».
Un moyen abordable, dit-il ? Peut-être pas tant que ça. On ne connaît pas encore son prix exact en France mais il faut logiquement s’attendre à ce qu’il soit supérieur à celui de la M2 CS standard, qui coûte déjà 99 800 €. L’addition ne devrait pas non plus être trop salée puisque tout ce qu’il y avait de superflu (et de cher) dans l’habitacle est passé à la trappe.
Bien installé dans votre siège baquet Sabelt homologué FIA et maintenu par un harnais six points, vous n’aurez plus d’écran tactile compatible CarPlay avec lequel jouer : une instrumentation typée course le remplace. Les freins et la suspension ont été remplacés par leurs équivalents compétition, plus mordants pour les uns, plus ferme pour l’autre. Le réservoir a été renforcé, le capot s’ouvre plus rapidement, et elle s’équipe même d’un système de levage Air Jack.
Ce qu’il n’y a pas — encore — ce sont les 450 ch de la version routière. Réglementation oblige, la M2 CS Racing ne produit qu’entre 280 et 365 ch. Mais pas d’inquiétude, BMW travaille sur une version qui n’aura plus à rougir face à la M2 CS de série. On nous promet différents « niveaux de puissance », pour pouvoir rapidement brider ou débrider le six-cylindres en ligne 3.0 turbo selon les besoins de la compétition. Mais quand vont-ils s’arrêter ?