Pas tout à fait comme une veste, certes, mais le fait est qu’on ne conduit pas vraiment ce concept de Jaebum Choi inspiré par la GT-R : on le porte. L’engin ne fait que 2,90 m de long pour 1,50 m de large et surtout 66 cm de haut (deux fois moins qu’une 370Z, par exemple). Le conducteur s’y installe à plat-ventre en étoile de mer, les pieds et les mains dans chaque coin de la minuscule carrosserie en X.
Choi a eu l’idée de la (X) 2050 lorsqu’il était stagiaire cher Nissan Design America, en Californie. « Aujourd’hui, les exosquelettes rendent les gens plus forts en les faisant porter des structures mécaniques, explique le Sud-Coréen. J’ai essayé de rester le plus proche possible de la taille du corps d’une personne, comme si je portais une voiture à la façon d’un vêtement. J’ai voulu créer une nouvelle forme de machine qui ne soit pas un véhicule dans lequel on embarque, mais un espace où la machine et l’humain ne font plus qu’un. »
Le conducteur (et seul occupant, heureusement) doit pour cela porter une combinaison et un casque spéciaux qui se pluggent à même la « voiture » pour « aider le cerveau humain à activer des signaux numériques. » En théorie, on la conduit donc plus ou moins par télépathie. Le fait de connecter ainsi son cerveau à l’électronique embarquée autoriserait selon Nissan « de meilleures performances que sur les voitures autonomes ordinaires. »
On note aussi les roues/pneus monoblocs à peu près aussi larges que hautes, qui permettent de faire demi-tour sur place, et les ailerons actifs sur la partie dorsale – on aurait du mal à parler de toit –, qui se déploie à la verticale pour laisser le conducteur prendre place.
Pas un mot sur les performances, mais peu importe : overdose d’adrénaline garantie même (surtout ?) à 50 km/h sur le périph.