Je pense qu’on a fait à peu près toutes les vannes sur le museau de cette nouvelle M4 (museau qu’elle partage avec la nouvelle M3) et sincèrement, après avoir passé un peu de temps avec elle, et pour paraphraser mon fils, « en vrai, ça va ». Mais vraiment, hein ! Y’a pas de vanne. Je vais même vous dire, je trouve que ça lui va bien, elle a vraiment de la gueule et elle est reconnaissable de (très) loin. Il faut dire que le dessin des naseaux un peu plus tendu, le traitement intérieur avec barres noires horizontales et l’absence de contours rendent cette calandre à la fois plus discrète (si si…) et plus agressive que celle de la Série 4 qui, elle, me laisse toujours aussi perplexe.

Mais, aussi prépondérante soit-elle, quand on achète une BMW, on n’achète pas une calandre. Intéressons-nous donc à ce qu’il y a juste derrière, un bon gros 6 en ligne 3.0 biturbo qui envoi 510 ch et 650 Nm aux seules roues arrière. À ce propos, une version M xDrive est annoncée pour cet été avec, comme sur la M5, une transmission intégrale capable de passer en 100 % propulsion, mais concentrons-nous sur cette pure propu.