Ceci est la Clio V et, à première vue, on ne peut pas dire qu’elle révolutionne le style de la Clio IV. Rien d’étonnant : cette dernière a plu et continue de plaire puisqu’elle est la citadine la plus vendue en Europe – la deuxième voiture la plus vendue dans l’absolu derrière Sa Majesté la Volkswagen Golf – et que ses ventes ont encore augmenté en 2018.
La nouvelle Clio est 14 mm plus courte et 30 mm plus basse que sa devancière, mais sa toute nouvelle plate-forme, malgré un empattement 6 mm plus court, libère davantage d’espace à bord. Le coffre devient d’ailleurs le plus vaste de la catégorie avec 391 litres.
Vous pouvez choisir parmi onze couleurs de carrosserie différentes (pas sur une seule voiture, dommage). L’éclairage full-LED est en série sur toute la gamme. Renault a soigné l’aérodynamique, notamment grâce à des déflecteurs sur les passages de roue avant.
Contrairement aux apparences, la Clio V ne partage pas la moindre pièce avec la IV. Les lignes restent pourtant peu ou prou les mêmes, seulement agrémentées des optiques en C qui ont fleuri sur les Mégane, Talisman et Koleos.
L’habitacle change quant à lui du tout au tout, et on ne s’en plaindra pas tant la qualité perçue de la Clio IV donnait l’impression de s’installer à bord d’un kart à pédales Fisher-Price (défaut certes atténué lors du restylage). Renault l’a bien compris et insiste sur la présence de garnitures moussées aussi bien sur le tableau de bord et les contre-portes que la console centrale.
Et regardez cette tablette ! Impossible de la rater de toute façon avec ses 9,3 pouces en ratio vertical, qui en font le plus grand écran multimédia de la gamme Renault. La Clio n’en conserve pas moins une platine de climatisation physique avec trois belles molettes à portée de main plutôt que d’obliger à tâtonner sur l’écran (merci, merci, merci).
Le combiné d’instrumentation a été remplacé par une autre dalle numérique de sept ou dix pouces selon les versions, cette dernière pouvant afficher la navigation.
Technologiquement, la Clio V aura tout d’une grande : elle étrennera une motorisation hybride E-Tech (avant onze autres modèles électrifiés à l’horizon 2022) et des systèmes de conduite semi-autonome annoncés à la pointe du segment. AFIL par ci, régulateur adaptatif par là, il devrait y avoir de quoi faire.
Pour entretenir l’espoir d’une version sportive, Renault proposera à la place de l’ancienne GT Line une RS Line au kit carrosserie suggestif, façon Fiesta ST-Line, Polo R-Line ou Ibiza FR. La version chic Initiale Paris sera reconduite.
On n’attend plus que la Peugeot 208, deuxième du nom, pour une nouvelle édition de ce classico. Rendez-vous à Genève !
Top Gear Newsletter
Recevez les dernières news, tops et exclusivités sur votre adresse e-mail.
Nous utilisons des cookies pour vous réaliser des statistiques de visite sur notre site. Si vous continuez à utiliser ce dernier, merci d'accepter l'utilisation des cookies.J'accepte