Racheté fin 2019 par Jaguar Land Rover pour être intégré à la division Special Vehicle Operations, Bowler refait enfin parler de lui.

Vous avez sous les yeux le tout nouveau Defender Challenge. Basé sur le châssis court (90), il ne reprend pas le tonitruant V8 de 525 ch mais le modeste quatre-cylindres 2.0 turbo 300 ch de la version P300, associé à une boîte automatique à huit rapports et à de simples suspensions métalliques. Bardé de renforts de carrosserie et d’un arceau-cage, il repose 25 mm plus haut que son homologue routier, et se passe de ses radiateurs auxiliaires pour n’en conserver qu’un seul.

Derrière les vitres à glissière en polycarbonate, l’habitacle accueille un volant OMP en Alcantara muni de larges palettes, des baquets course avec leur harnais et un extincteur. L’air conditionné et le système infodivertissement sont toujours là, même s’il ne sera pas vraiment conseillé de scroller dans sa playlist en pleine spéciale.

Le Defender Challenge est d’ores et déjà commercialisé à 99 500 livres, soit environ 117 500 euros. Ce tarif n’inclut pas seulement la voiture : il comprend aussi une inscription au Bowler Defender Challenge, un championnat de rallye monotype formé de sept épreuves à travers le Royaume-Uni, et le support technique qui va avec. Coup d’envoi : mars 2022.

Selon Bowler, 12 voitures sont à disposition pour la première année de cette compétition (qui fait son retour après avoir fait s’affronter des Defender old gen préparés entre 2014 et 2016). Le championnat est ouvert aussi bien aux vétérans qu’aux débutants, souligne Bowler.

Dans ce dernier cas, la marque vous aidera à décrocher votre licence. Et elle rappelle que certains des concurrents des précédentes éditions ont depuis couru au Dakar ou dans le cadre d’autres rallyes-raids internationaux. Avis aux Peterhansel en herbe…