La cinquième génération du Range Rover est là !

100% reconnaissable et pourtant 100% nouveau, le roi des SUV de luxe est de retour !

| Publié le : 27 octobre 2021

À première vue, on pourrait presque penser à une sorte de… super restylage. Surtout de profil où on sait instantanément que c’est LE Range mais en mieux. Plus moderne, plus lisse, plus pur… mais sans qu’on puisse dire exactement « ça c’est nouveau ».

Gerry McGovern, Directeur Créatif de Jaguar Land Rover, nous a donné son point de vue. « Ce n’est pas que nous soyons devenus de meilleurs designers depuis que nous avons fait la génération précédente, c’est que la technologie a évolué et nous permet de faire des choses que nous ne pouvions pas faire avant. » Une phrase qui en dit long sur la pression qu’on dû ressentir les ingénieurs de la part du studio de design pour mettre en œuvre ces nouvelles techniques.

Techniques sur lesquelles nous reviendront dans un autre article mais, d’ici là, faisons le tour des nouveautés.

Pour commencer, ce Nouveau Range Rover repose sur une plateforme 80% alu et surtout 100% nouvelle. Ils ont bien pensé un moment réutiliser quelques éléments de l’ancienne mais c’était impossible car il leur fallait faire de la place pour… je vous laisse deviner… les batteries qui leur permettront d’offrir au Monde le premier Range Rover 100% électrique d’ici 2024. D’ici là, le nouveau Range propose deux version plug-in hybrides pouvant parcourir jusqu’à 100 km en tout électrique grâce aux 140 ch du moteur électrique avant de réveiller le 6 cyl. 3.0 pour une puissance cumulée de 440 ou 510 ch selon les versions. À ces hybrides rechargeables s’ajoutent des motorisation six cylindres micro-hybridées 48V essence (360 et 400ch) et diesel (250, 300 et 360ch).

Mais si vous voulez abattre le 0 à 100 km/h en 4,6 secondes, il vous faudra opter pour le V8 4.4 biturbo 530ch d’origine BMW. Ne hurlez-pas, ce n’est pas la première fois que le Range Rover emprunte un moteur, chez BMW ou ailleurs. Il y a même eu un prototype avec un V12 en provenance de Munich. Et rassurez-vous, le V8 en question a été adapté, son admission a été déplacée pour conserver la profondeur de gué de 900mm de la gamme et quelques éléments ont été modifiés pour qu’il continue de fonctionner sans soucis sur des pentes à 45°.

Pour la toute première fois, le Range dispose de quatre roues directrices, et ça en série sur toutes les versions. Vous connaissez la chanson, meilleur angle de braquage, meilleure agilité à basse vitesse et meilleure stabilité à haute vitesse. Le châssis dynamique utilise les informations du GPS pour anticiper les virages et un cerveau s’occupe de gérer tous ces systèmes : quatre roues directrices, suspension pneumatique adaptative, différentiel central piloté et système anti-roulis actif 48V. Je pense que les gars en charge de ces lignes de code ont des actions chez Doliprane… En tout, le nouveau Range compte jusqu’à 70 calculateurs. SOIXANTE-DIX ! Qui a parlé de crise des semi-conducteurs… ?

Le Range Rover proposait déjà deux carrosseries, une standard (SWB) et une version longue LWB, mais pour la première fois le Range proposera 7 places. Une option uniquement proposée sur la LWB histoire d’assurer une expérience digne des standards de la marque même aux passagers de la troisième rangée… même si ce sont des adultes. Pari tenu puisque j’ai pu m’installer à ces places et moi et mon petit (mais standard) 1,75m étions très bien installés. Et avec cette configuration, Range dispose désormais d’un rival de choix à opposer aux gros SUV qui se vendent dans les riches et prospères contrées Étatsuniennes, que ce soient des concurrents locaux ou les Mercedes GLS et BMW X7. Vous pouvez donc choisir d’avoir 7 places… ou seulement 4, en mode luxe avec console centrale à l’arrière.

Mais si vous voulez la jouer GRAND luxe, c’est la version SV qu’il vous faut. Lancée en même temps que le reste de la gamme, la finition SV est presque une gamme dans la gamme. Différentes ambiances, différents matériaux comme des habillages en marqueterie (si, si !) ou des éléments comme la commande de boîte en céramique (à mon sens bien moins criard, plus élégant et agréable au toucher que le cristal proposé par BMW…) et différentes options avec, en point d’orgue, des fauteuils arrière massant réglables selon 24 axes, une console centrale intégrant un réfrigérateur et une tablette type aviation motorisée dont le pied en alu imprimé en 3D est une véritable pièce d’orfèvrerie.

Côté conducteur, l’aménagement a également été revu, notamment au niveau de l’intégration de l’écran central, et les commandes de boîte et du Terrain Response, réorganisées pour optimiser les espaces de rangement. Mais difficile de vous en dire plus côté conducteur, nous n’avons pas encore eu la chance d’en prendre le volant. Très British, l’ouverture de la malle arrière en deux parties peut être équipée d’une option transformant la partie basse en assise avec spot d’ambiance et haut-parleurs dans la partie haute pour les pique-niques improvisés entre deux parties de polo. Et en parlant de haut-parleurs, les acousticiens maison en ont caché dans les appui-têtes avant et les deux appui-têtes arrière latéraux pour intégrer, comme dans les casques audio, un système anti-bruit actif ou ANC (Active Noise Cancellation). Ce dernier capte les sons ambiants pour pouvoir diffuser des ondes inverses afin de les annuler et ainsi améliorer l’insonorisation. Mais rassurez-vous, j’ai posé la question et seuls les bruits de roulement et les bruits aéro sont pris en compte. Hors de question d’annuler tout son ambiant, ce qui s’avérerait dangereux en vous coupant de votre environnement.

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