La Vandal One est la BAC Mono américaine

Vous n’avez pas d’amis ? Vous aimez les sessions circuit en égoïste ? La Vandal One est faite pour vous.

La rédaction
Publié le : 15 février 2019

Les pistardes ultra-légères, c’est plutôt le créneau des Britanniques, à la base : Caterham, Ariel, Radical, BAC. Il y aussi quelques francs-tireurs en Autriche (KTM X-Bow), Italie (Dallara Stradale) et désormais au Mexique (Vuhl). Ce n’était qu’une question de temps avant que les Etats-Unis réclament leur part du gâteau avec la Vandal One.

Elle a de la gueule, nous sommes d’accord. Par ailleurs, les effectifs de Vandal comprenant notamment des ingénieurs venus de chez McLaren, Lotus, Lola et Mazda, on peut s’attendre à ce que soit du sérieux.

Monoplace comme son nom l’indique (et comme la BAC Mono), la voiture est construite autour d’une monocoque en carbone et de fonds plats avant et arrière eux aussi en carbone. Dans le dos du pilote, on retrouve le 2.0 turbo Honda (celui de la Civic Type R) qu’Ariel a logé dans son Atom 4. Mais là où l’Ariel plafonne à 320 ch, la Vandal One attaque à 340 ch et grimpe à 560 ch (à 9 000 tr/min) en version R, pour seulement 555 kg. Soit une voiture à la fois plus puissante et plus légère que l’Atom. Vu la façon dont celle-ci vous refait déjà la tronche à chaque accélération, la Vandal va donner du travail aux chirurgiens esthétiques.

Comme sur une F1 ou un proto du Mans, l’ensemble moteur-boîte (une Sadev séquentielle à six rapports avec palettes au volant) est porteur. La hauteur de suspension est réglable hydrauliquement pour pouvoir circuler sur la route. Les barres antiroulis et les amortisseurs JRi sont également ajustables. Si vous avez la flemme de peaufiner vos réglages, Vandal peut s’en charger si vous souscrivez au service dédié, qui inclut l’analyse des données de votre télémétrie embarquée et un coaching du pilote. Oui, vous.

Dit comme ça, ça l’air cher. C’est parce que ça l’est : la Vandal One s’affiche à partir de 119 700 $ hors taxes (106 000 €), auxquels on peut ajouter sans trop de difficulté 50 000 € d’options. Le point positif, c’est que les consommables reviendront certainement à moins cher que sur une Porsche après un track day, usage pour lequel la Vandal One a explicitement été conçue. Presque un achat raisonnable, en somme.

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