La Pagani Utopia est une supercar V12 comme on n’en fait plus

Après la Zonda et la Huayra, voici l'Utopia, troisième modèle de la dynastie Pagani.

La rédaction
Publié le : 14 septembre 2022

Habemus Pagani. Le V12 biturbo Mercedes-AMG est de retour dans la très old school Utopia, qui est seulement le troisième modèle de la marque d’Horacio après la Zonda (1999) puis la Huayra (2011).

Pagani lui-même ne sait pas encore très bien quel jalon l’Utopia représente. La Zonda a établi « la légende », tandis que la Huayra a introduit l’aérodynamique active et le carbotitane. La Pagani Utopia, baptisée non plus d’après un vent mais en référence au livre éponyme de Sir Thomas More, naît dans un monde qui a résolument tourné le dos à ce genre d’extravagances.

La réponse d’Horacio ? « Pas de lourdes batteries, pas de motorisation hybride, juste un merveilleux V12. Pas de boîte à double embrayage, juste une pure boîte mécanique à sept rapports ou une transmission automatisée ». L’idée était de retrouver « la simplicité, la légèreté et le plaisir de conduire ». Pour le plaisir, le V12 6.0 biturbo AMG construit spécialement pour Pagani se pose là, développant désormais 864 ch pour 1 100 Nm. La marque promet de plus hauts régimes et une souplesse accrue.

Pour tirer le meilleur de ce léviathan, Pagani a choisi une boîte robotisée Xtrac annoncée plus légère et plus compacte qu’une double embrayage. Avec un poids plume de 1 280 kg (deux quintaux de moins qu’une « petite » Ferrari 296 GTB animée par un V6 3.0 hybride), les performances devraient être… correctes. En 2023, l’Utopia aura également droit à une boîte manuelle à sept rapports. Une vraie, pas une « manuelle virtuelle », souligne Pagani (coucou Koenigsegg).

L’ensemble prend place dans une monocoque en carbotitane, avec des berceaux avant et arrière à structure tubulaire en alliage d’acier. Les suspensions sont des doubles triangles en aluminium forgé aux quatre coins, associés un amortissement piloté.

Derrière les jantes en alliage d’aluminium forgé de 21 pouces à l’avant et 22 à l’arrière, on trouve des disques en carbone-céramique ventilés, pincés par des étriers à six et quatre pistons.

La carrosserie est sublimement baroque, et la filiation évidente avec les Pagani précédentes. Selon Horacio, chacune de ses voitures « commence par un choc esthétique », et l’Utopia doit « irradier la simplicité », dans une quête d’intemporel.  Pas de lame avant ramasse-miettes ou d’énorme diffuseur arrière proéminent (pour l’instant…). Notez comme l’aileron arrière est joliment intégré dans une ellipse entre les feux, autour de la traditionnelle quadruple sortie d’échappement. Bref, c’est bizarre, mais on aime. Comme la Huayra à l’époque.

La Pagani Utopia sera produite à 99 exemplaires pour la première série, déjà intégralement vendue à plus de 2 millions d’euros pièce, hors taxe. Rassurez-vous, vous pouvez commencer à mettre de côté pour la palanquée d’éditions spéciales qui ne manquera pas de suivre.

 

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