Après le légendaire V8 « 6 3/4 », on savait que le W12, cœur battant de Bentley depuis le début de l’ère Volkswagen il y a deux décennies, allait à son tour tirer sa révérence. En 2024, la marque cessera la production de son bloc fétiche pour se concentrer sur l’électrification de sa gamme. Pour marquer le coup, la marque va produire 120 exemplaires d’une Speed Edition 12″ des Continental GT (coupé et cabriolet), Flying Spur et Bentayga.
Ces Bentley Speed Edition 12 seront basées sur les versions Speed, mais avec des numéros 12 semés un peu partout, dehors et dedans. Et une plaque numérotée sur le moteur. Et… c’est à peu près tout.
Bon, si, Bentley étant ce qu’il est, il y a tout de même des détails exclusifs, comme des jantes 22 pouces noires abritant des étriers de frein argentés, ou l’inédite peinture Opalite Green des voitures ci-dessus, qui reste optionnelle si vous n’en voulez pas.
À bord, outre la sellerie spécifique, vous aurez noté l’ordre d’allumage inscrit sur la planche de bord. 1 – 7 – 5 – 11 – 3 – 9 – 6 12 – 2 – 8 – 4 – 10. Très chic.
Etrenné en série par l’Audi A8 puis la Volkswagen Phaeton en version atmo, le W12 6.0 s’est vu greffer deux turbos pour faire ses débuts chez Bentley en 2003 sur la première Continental GT. Depuis, il a été diffusé à plus de 100 000 exemplaires, ce qui en fait selon Bentley le 12 cylindres le plus vendu « de l’ère moderne ».
Dans l’intervalle, il sera passé de 560 ch et 650 Nm sur la première Continental GT à 750 ch et 1 000 Nm sur la Batur, ultime Bentley animée par le W12. Sur ces Bentley Speed Edition 12, comme sur les Speed tout court, il développera 659 ch et 900 Nm. Des chiffres qui feront sûrement sourire les clients des futures Bentley électriques…
Ah oui, avant qu’on oublie : chaque Bentley Speed Edition 12 sera livrée avec une reproduction du W12 en aluminium au 1:15. Un peu comme le jouet dans les paquets de céréales de votre enfance.