La nouvelle Renault 5 arrivera en 2024, et elle disposera d’un chargeur embarqué bidirectionnel. Traduction : elle pourra être utilisée comme une grosse batterie externe pour recharger des appareils ou alimenter le réseau.

On avait déjà pu voir ce genre de technologie V2G (vehicle-to-grid) chez Nissan ou Ford, tandis que d’autres comme Hyundai y travaillent encore. Elle permet au courant électrique de circuler dans les deux sens : du réseau électrique vers la batterie, ou de la batterie vers le réseau. Ou vers l’aspirateur quand vous estimerez que le moment est venu de dépoussiérer vos tapis de sol (capacité V2L, pour vehicle-to-load). Ou un barbecue électrique sur le parking des 24 Heures du Mans pour le retour d’Alpine l’année prochaine…

L’idée est aussi de pouvoir faire le plein aux heures creuses, et de revendre son électricité au prix fort le reste du temps, avec un profit au passage. En théorie…

Mobilize, l’entité de Renault dédiée aux technologies de mobilité électrique, a ainsi conçu tout un écosystème autour de la charge V2G de la future Renault 5. Cela commence par un adaptateur qui transforme la prise de recharge de la voiture en prise 220 V.

Il y a ensuite une nouvelle wallbox baptisée Mobilize Powerbox, capable de charger à une puissance comprise entre 7 et 22 kW, et de communiquer avec la voiture et le réseau pour distribuer l’électricité dans le bon sens au bon moment, en fonction d’un contrat d’énergie spécifique avec le spécialiste allemand The Mobility House. Selon Renault, l’ensemble permettrait de diviser par deux les coûts de recharge. En revanche, sans ces trois éléments au complet (plus l’application smartphone dédiée), impossible de profiter des capacités V2G de la Renault 5…

Étrenné en 2024 sur cette dernière, le système V2G de Renault/Mobilize débarquera ensuite sur les Megane E-Tech et Scenic.