En février, Lewis Hamilton annonçait son transfert chez Ferrari, libérant de fait un volant chez Mercedes pour une « silly season » s’annonçant particulièrement silly cette année. Mais ce n’est manifestement pas aujourd’hui que s’amorcera la réaction en chaîne sur le marché des pilotes.

Car si le nom de Fernando Alonso était cité pour remplacer Hamilton chez Mercedes, ou Pérez voire Verstappen chez Red Bull en fonction des répercussions éventuelles de l’affaire Horner, l’Espagnol vient de couper court au suspense en signant un nouveau contrat « sur plusieurs années » avec Aston Martin. Il sera donc toujours là en 2026 pour l’entrée en vigueur de la nouvelle réglementation mécanique, mais aussi pour l’arrivée de Honda comme motoriste des verts.

« On a dit et écrit beaucoup de choses sur mon futur en F1 ces derniers mois, mais je suis ravi aujourd’hui d’annoncer que je suis là pour rester avec Aston Martin Aramco dans le cadre d’un contrat de plusieurs années », a déclaré Alonso.

« J’ai dit au début de l’année que je déciderais d’abord si je veux continuer à courir, et qu’alors seulement je discuterais avec l’équipe. Depuis que j’ai rejoint cette dernière en 2023, je me sens chez moi. En seulement 15 mois, nous avons déjà accompli tant de choses ensemble, dont des podiums et des batailles mémorables. »

« Je suis reconnaissant pour la confiance que Lawrence, Martin et Mike ont placée en moi et, avec Lance, j’ai hâte de voir ce que nous pouvons faire d’autre tous ensemble. Ce n’est que le début de ce projet et je suis fier d’en faire partie. Je suis dans ma meilleure forme physique et j’ai encore faim. Je me donnerai à fond pour poursuivre notre quête d’un titre mondial. »

Ce qui signifie donc qu’Alonso sera toujours en F1 à 45 ans. Dans l’histoire, seuls quatre pilotes on gagné un Grand Prix au-delà de cet âge, le dernier étant… Fangio, en 1957. Cela veut aussi dire qu’Alonso pilotera toujours 20 ans après son dernier titre, une longévité sans précédent dans la discipline. Après huit podiums l’an passé, les investissements massifs consentis par Lawrence Stroll dans l’usine et l’arrivée du moteur Honda, l’insatiable Espagnol a de quoi regarder la suite avec optimisme.

Mais on attend toujours que les chaises musicales commencent…