Une bonne vieille berline tricorps tout ce qu’il y a de plus classique, avec des moteurs à combustion. Ça ne fait jamais de mal de revenir aux choses simples entre deux SUV électriques.

Dans la foulée du break Avant, voici donc la nouvelle Audi A6 berline. Pas A6 e-tron : une A6 tout court puisque, contrairement à ce qui était prévu, ce matricule à chiffre pair poursuit finalement sa carrière au chapitre thermique du catalogue Audi. Dans cette carrosserie toujours aussi académique (à l’exception peut-être des feux arrière biscornus et reliés par un bandeau de LED), elle devient au passage l’Audi non électrique la plus aérodynamique de l’histoire grâce à son Cx de 0,23 (à comparer aux 0,21 de son homologue électrique qui détient le record absolu à Ingolstadt).

Les moteurs n’auront pas à travailler trop dur pour pénétrer dans l’air. Ou pour l’instant le moteur puisque, comme sur le break, on ne trouve qu’un 4 cylindres Diesel au lancement. Ce 2 l de 204 ch à hybridation légère est associé à une boîte double embrayage à sept rapports et proposé en traction ou en intégrale. Un 4 cylindres essence, un V6 essence et une version hybride rechargeable devraient ensuite rejoindre la gamme.

Côté liaisons au sol, on retrouve un éventail de suspensions standard, sport (rabaissée de 2 cm) et pneumatique adaptative. Avant ou berline, la nouvelle A6 se distingue aussi par son freinage sans liaison mécanique entre la pédale et les étriers, de quoi promettre un meilleur ressenti lors des transitions entre freinages régénératif et hydraulique.

Comme sur le break, le volume de coffre est en chute libre par rapport à la génération précédente avec 452 l (contre 530 l pour les variantes les moins vastes de l’ancienne A6 berline). Pour le reste, on retrouve la même planche de bord à deux voire trois écrans, les mêmes matériaux recyclés, le même travail sur l’éclairage d’ambiance et la réduction des bruits parasites.

Alors, plutôt berline ou break ?