Bonne nouvelle, Lexus n’a pas renoncé aux berlines. « La berline offre des avantages techniques décisifs tels qu’une rigidité structurelle élevée et un centre de gravité bas », explique la marque en dévoilant une nouvelle ES aux lignes acérées.
On ne connaît cette voiture en France que depuis la précédente génération, importée depuis 2018 pour remplacer la GS (et faire des ravages auprès des taxis). Pourtant, c’est déjà la huitième génération pour cette grande traction Lexus, née en 1989 et cousine historique de la Toyota Camry.
Et cette fois, la Lexus ES compte bien poser un peu plus de problèmes aux BMW Série 5, Audi A6 et Mercedes Classe E. Notamment grâce une silhouette fastback (mais toujours sans hayon) et un style bien plus spectaculaire, derrière une calandre en sablier désormais seulement suggérée par des plis de carrosserie.
La planche de bord donne elle aussi dans le minimalisme. Les rares boutons qui ont survécu autour de l’écran central 14 pouces semblent hélas à retour haptique, y compris sur le volant. Si même Lexus s’y met, alors tout est fichu… On se consolera avec les inserts en bambou stratifié ou avec les sièges arrière inclinables, chauffants, massants et ventilés.
Cette nouvelle génération d’ES a considérablement grandi, au point de toiser même l’énorme BMW Série 5 et de tutoyer les limousines de la génération précédente : + 17 cm en longueur (5,14 m), + 6 cm en largeur (1,92 m), + 11 cm en hauteur (1,56 m ! il y a des SUV plus bas…). L’empattement en profite pour gagner 8 cm (2,95 m), de quoi faire tomber les taxis et autres VTC en pâmoison. En bref, la Lexus ES a clairement plus d’ambitions outre-Atlantique que dans notre vieille Europe étriquée.
Comme sa devancière, l’ES 300h disposera d’une motorisation hybride non rechargeable associant un gros 4 cylindres 2,5 atmosphérique et une machine électrique sur le train avant, pour un total de 201 ch. Elle sera proposée avec quatre roues motrices sur certains marchés (sans doute via un deuxième moteur électrique sur l’essieu arrière).
Mais la grande nouveauté, c’est l’arrivée de versions 100 % électriques : une 350e traction de 224 ch (un moteur sur l’essieu avant) et une 500e intégrale de 343 ch (un moteur sur chaque essieu). La marque ne donne pour l’instant aucun détail sur la capacité des batteries, l’autonomie ou les temps de charge sur notre marché, qu’elle aura tout le temps de préciser d’ici la commercialisation en France au printemps 2026.