L’Audi S8 ne passe PAS au diesel

Et elle est parfaite pour les courses-poursuites

| Publié le : 3 juillet 2019

Outre le fait qu’ils soient acteurs, quel est le point commun entre Robert de Niro et Liam Neeson ? C’est simple : tous deux ont pris place à bord d’une Audi S8 au cinéma – dans des scènes où la pauvre berline allemande se fait plutôt maltraiter. Elle a depuis acquis un certain statut qui la rend plutôt cool et, soyons honnêtes, franchement désirable.

Voici la dernière en date. Première bonne nouvelle : à l’heure où les S4, S5, S6 et S7 sont passées au diesel, la S8 conserve le même V8 4.0 essence biturbo de l’ancien modèle. Enfin, « le même »… la puissance passe tout de même de 520 à 571 chevaux (et 800 Nm !). C’est aussi le bloc qui équipe la Lamborghini Urus, la Porsche Panamera, la Bentley Continental GT ou encore l’ancienne Audi RS6. Sur le papier, ça sonne donc plutôt bien.

Ce qu’il y a de nouveau, c’est un système d’hybridation légère 48 V – avec alterno-démarreur et batterie lithium-ion – qui permet de couper le moteur en phase de décélération et augmente l’efficacité du stop & start. D’après Audi, cela permet d’économiser 0,8 litres de carburant tous les 100 kilomètres. On ne sait pas à quelle vitesse elle accélère, mais elle devrait atteindre sa bride électronique de 250 km/h en un rien de temps.

En tant que porte-étendard d’un modèle porte-étendard de la marque, la S8 bénéficie de toutes les dernières technologies Audi en matière de châssis et de suspension. De série. La suspension pneumatique préventive par exemple, scanne la route de loin pour en repérer les difformités, et s’assouplit à l’avance pour protéger les occupants des méchants nids-de-poule.

La S8 peut aussi s’incliner dans les virages – jusqu’à 3 degrés – pour réduire la charge latérale subie par les passagers. A l’ouverture d’une porte, sa garde au sol peut augmenter de 50 mm pour faciliter votre entrée ou votre sortie. Au programme également, quatre roues directrices et un différentiel sport pour répartir le couple entre les roues arrière. Les freins céramique sont en option, tout comme certaines des 38 aides à la conduite disponibles.

Le relooking – à l’intérieur comme à l’extérieur – est resté subtil, en accord avec l’esprit qu’entoure la voiture. Comparé à l’A8, les différences sont surtout à chercher du côté des quatre sorties d’échappement et des plus grosses jantes. A l’intérieur, il y a autant de cuir et d’écrans que vous pouvez l’imaginer.

Rien sur le prix ni sur la date exacte de lancement pour le moment, mais pour un véhicule qui souhaite concurrencer la Mercedes-AMG S63, il faudra sûrement compter une coquette somme.

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