Les Abarth électriques auront aussi droit à leurs séries spéciales
La marque révèle aussi avoir réfléchi à simuler une boîte de vitesses façon Hyundai Ioniq 5.
De nouveaux modèles, de nouveaux moteurs, mais toujours la même marque, si l’on en croit le directeur du Produit Guillaume Clerc. Même à l’ère électrique, Abarth compte bien poursuivre sa politique de séries limitées sur la récente 500e et la très récente 600e.
« Cela fait partie de l’âme d’Abarth, souligne Guillaume Clerc. Une bonne partie de nos clients sont complètement dingues de la marque, et ils affectionnent ces séries spéciales. »
« Pour l’instant, il est trop tôt [pour en dire plus sur de futures séries spéciales]. Nous voulons d’abord lancer dignement la 600e. Nous nous concentrons sur la voiture telle qu’elle est dans sa version Scorpionissima, qui constitue déjà une sorte de série spéciale puisque c’est l’édition de lancement. Mais oui, à moyen terme, nous continuerons à animer le plan produit comme nous le faisions autrefois. »
Vous savez sans doute qu’Abarth raffole des séries spéciales (si vous connaissez la liste par cœur, évitez quand même de la réciter à haute voix sinon quelqu’un risque de vous demander de sortir). D’ailleurs, comme sur les Bugatti, on est en droit de se demander si les séries spéciales des 595 et 695 ne sont pas plus nombreuses que les modèles standard…
La 600e Scorpionissima sera limitée à 1949 exemplaires (référence à l’année de naissance de la marque). Par rapport à une Abarth 600e standard, elle a droit à 280 ch au lieu de 240, un différentiel Torsen, de plus gros freins et un générateur de son, autant d’attributs qu’on retrouvera forcément sur de nouvelles finitions ou séries spéciales par la suite.
Rien d’autre pour différencier ces futures 500 et 600, à part un peu de cosmétique ? Eh bien figurez-vous qu’en plus du générateur de son, qui imite du mieux qu’il peut la note de l’échappement Monza de la 695, Abarth a planché sur un système qui simule les ruptures de charge d’une boîte de vitesses robotisée à palettes au volant, à la manière de la géniale Hyundai Ioniq 5 N. Quitte à singer une voiture thermique, autant aller jusqu’au bout des choses…
« Nous en avons parlé et nous avons réalisé quelques tests, explique le directeur Marketing Francesco Morosini. Franchement, dans un monde idéal, on aurait mis tout ce qu’on pouvait dans la 600e. Hélas, ce monde n’est pas idéal, donc il a fallu faire des arbitrages et le moment venu, nous avons décidé qu’il valait mieux se concentrer sur les fonctions qui profitent à la performance. »
« Je ne veux pas dire que ce n’est pas génial, ces palettes, car ce ne serait pas la vérité, mais nous avons préféré investir dans les freins, le différentiel et les réglages pour tourner plus vite sur le Nürburgring, plutôt que d’investir dans une fonction purement ludique. Mais encore une fois, ça ne veut pas dire que ça n’aurait pas été plaisant de l’ajouter. »
Il n’est jamais trop tard !
Top Gear
Newsletter
Recevez les dernières news, tops et exclusivités sur votre adresse e-mail.