Markus Flasch, le boss de BMW M a déjà confirmé que la prochaine M3 disposera d’une boîte méca. Cette fois, il nous confirme qu’une M2 CS est en embuscade et qu’elle arrivera avec, en parallèle, son double en version compétition. C’est dingue ! c’est comme si les p’tits gars de chez BMW lisaient directement dans notre esprit !

« On fait notre marché dans la gamme BMW et on n’est pas tenus de faire une version M de chaque modèle » nous a-t-il expliqué. « mais celles qui vont arriver seront encore plus spécifiques que ce que nous faisons aujourd’hui. Vous connaissez les déclinaisons CS et GTS des M3 et M4, nous allons proposer encore plus de ces versions, et pas seulement sur les modèles que vous connaissez aujourd’hui. »

Nous lui avons alors suggéré que la BMW M2 récemment confirmée semblait toute désignée. « Bonne supposition » nous a-t-il répondu. « Regardez la CS que nous avons fait à partir de la M4 et vous aurez une bonne idée de ce qui va arriver. » En clair, plutôt qu’une brute de circuit pure et dure, on peut s’attendre à un coupé 4 places allégé avec un 6 en ligne plus pointu relié aux seules roues arrière via une boîte DCT.

Et c’est au moment où on pensait que Flasch nous avait tout dit qu’il nous a laché le plus gros morceau, une version compétition client basée sur la M2 arrivera en même temps. De quoi remplacer les M235i et M240i de course qui semblent représenter plus de la moitié de la grille de départ des 24 Heures du Nürburgring chaque année. Et tout ça arrivera en début d’année.

Seul déception, la Série 1 n’aura a priori pas droit à sa « vraie » M1 pour venir s’agacer avec les Mercedes-AMG A45 et Audi RS3. Snif… « Nous avons déjà une version M de la Série 1 avec la M135i et nous avons la M2 qui est l’une des M les plus emblématiques que nous ayons jamais produites. Si ça ne dépendait que de moi, ça resterait comme ça. »

Et, puisque nous étions sur la même longueur d’onde, nous lui avons demandé ce qu’il penserait d’un éventuel retour d’un break M. « J’aime cette question. Je suis autrichien et, en Autriche, les breaks haute performances sont très appréciés. Actuellement, la demande n’est pas si forte mais nous suivons ça de près. Il n’y a rien dans les tuyaux mais je ne serais pas contre. »