Attention, ce n’est pas ce qu’on pourrait croire, une photo de cinq Aston Martin DB5 en train de faire un joint de culasse en chœur.
Non, ce sont en réalité cinq des 25 exemplaires de la DB5 Goldfinger Continuation, rassemblés pour prendre la pose avant d’être expédiés chez leurs heureux (et riches) propriétaires en Europe, aux Etats-Unis et au Moyen-Orient. Profitez-en bien, il est hautement improbable qu’on en revoie de nouveau autant d’un coup sur la même photo.
Chacune de ces voitures vaut 3,3 millions d’euros hors taxe. Vous avez donc sous les yeux près de 18 millions d’euros TTC en automobiles. Ce tarif astronomique reflète le perfectionnisme d’Aston Martin : non seulement la Continuation est une reproduction parfaite de la DB5 originelle, mais elle est agrémentée d’une pléthore de gadgets reproduisant ceux dont disposait la voiture de Sean Connery dans Goldfinger.
Ces derniers (dont un générateur de fumée, donc) ont été reconstitués par le magicien des effets spéciaux Chris Corbould, qui a participé à tous les James Bond depuis L’Espion qui m’aimait en 1977. Chaque voiture exige 5 000 heures de travail.
Et en passant en revue tout cet arsenal, on comprend mieux pourquoi.