Aston promet des modèles spéciaux issus des Vanquish et Valhalla

Et de continuer à développer la Valkyrie maintenant que son géniteur Adrian Newey fait partie de la maison.

La rédaction
Publié le : 11 février 2025

Lorsqu’il était aux rênes de Bentley avant de prendre ceux d’Aston Martin en septembre 2024, Adrian Hallmark enviait le catalogue de voitures « spéciales » de Gaydon. On parle d’engins aussi exclusifs que les Victor, Valour ou Valiant.

Et c’est quelque chose qu’il a bien l’intention de poursuivre… mais de façon raisonnable, lente, presque ennuyeuse. Pas simplement les enchaîner sans réfléchir.

« Ce qu’Aston a fait jusqu’à présent, de l’extérieur, j’en étais jaloux, a déclaré Hallmark lors d’une récente conférence de presse. [Chez Bentley,] Nous avons commencé avec une salve de 100 Batur, Bacalar et Batur Convertible, Blower et Speed Six… Très amusant. On les a toutes vendues immédiatement. »

« C’était bien, mais cela représentait sans doute 120 voitures au total. Et je regarde ce que nous [Aston] avons fait : un modèle, 300 voitures, 2 millions d’euros pièce. Il y a donc une grosse différence entre l’un et l’autre, et peu de marques peuvent se permettre cela en termes d’image et de réalisation des prix. Nous avons de la chance de pouvoir en tirer profit. »

Pourtant, il estime que ce modèle économique n’est pas viable tel quel. « Nous allons donc ralentir un peu la production et devenir ennuyeux », explique-t-il à propos de ces futures voitures hors série. « Nous allons utiliser la Vanquish et la Valhalla comme bases pour un duo de voitures spéciales. Et seulement celles-ci. Et les faire au moment opportun en fonction d’une période réaliste de développement et de précommercialisation ».

L’idée, comme toujours avec ce genre de jouet, est d’avoir vendu les voitures avant même qu’elles soient dévoilées au public. « Nous n’allons pas en faire trop car, même pour ces voitures, il y a un marché fini », ajoute-t-il.

Bien sûr, il ne révèle encore aucun détail, se contentant d’annoncer que ces voitures reprendront les bases techniques et les « technologies centrales » des Vanquish et Valhalla, mais résulteront en « un concept complètement différent. » Il note au passage que la plate-forme de la Valhalla est si « sophistiquée » qu’en extrapoler une autre supercar à moteur central arrière plus abordable ne serait pas possible. Caramba, encore raté.

En parlant de sophistication, Hallmark s’est aussi entretenu avec un certain Adrian Newey – dont vous savez peut-être qu’il travaille maintenant lui aussi pour Aston Martin – à propos de la fabuleuse Valkyrie.

« Nous avons parlé de la Valkyrie pendant l’essentiel de la conversation », raconte Hallmark, et notamment des améliorations continuelles qu’ils apportent à l’hypercar pour résoudre les problèmes rencontrés sur le terrain. Et parce que les tolérances sont sont si ténues et que la conception de cette voiture est si unique, ce n’est pas quelque chose que Hallmark veut faire à la hâte.

« Peu de constructeurs automobiles peuvent se permettre, financièrement ou émotionnellement, de faire une voiture qui soit si loin devant leur propre production et celle de tous les autres, chaque année. Ça les tuerait. »

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