L’Audi RS Q e-tron reviendra au Dakar en 2023, dans une nouvelle version E2 peaufinée dans les moindres détails. Si l’allure n’a pas beaucoup évolué, il ne partage aucune pièce de carrosserie avec son prédécesseur, et la traînée a été réduite de 15 % au profit de l’efficience.

Les ingénieurs ont gagné « plusieurs dizaines de kg » et ont ainsi pu abaisser le centre de gravité. La vitesse de pointe reste bridée à 170 km/h conformément au règlement.

La RS Q e-tron E2 fera ses débuts en compétition le 1er octobre au Rallye du Maroc. L’écurie, dont les trois équipages, est arrivée un peu en avance pour mettre sa nouvelle machine en conditions. En neuf jours, elle a ainsi accumulé 4 218 km, en plus des quelque 2 000 km déjà parcourus pour la mise au point en Europe.

« Notre plan était d’avoir neuf jours d’essais afin que chaque binôme puisse travailler avec le véhicule d’essai pendant trois jours », explique Arnau Niubó Bosch, chef de projet Opérations Pistes. « Il y avait deux objectifs principaux : développer cette nouvelle version de l’Audi RS Q e-tron pour le Rallye Dakar et familiariser les équipes de pilotes avec les nouveaux développements. »

« La réduction du poids crée de nouvelles opportunités pour les réglages de la suspension, que nous voulons exploiter. Nous avançons dans une bonne direction. La propulsion électrique avec tous ses systèmes fonctionne également de manière plus fluide que lors du test il y a un an. »

« Non seulement le poids, mais aussi sa meilleure répartition nous sont plus favorables maintenant, se réjouit de son côté Carlos Sainz. Par conséquent, la voiture patine moins, elle est plus agile et plus facile à contrôler. »

De bon augure pour la dream team qu’il forme avec Stéphane Peterhansel et Mattias Ekström, avant le Rallye du Maroc et surtout le Dakar…