La Briggs Automotive Company, créée par les frères Neill et Ian Briggs en 2009, a passé cette semaine un cap grâce à cette magnifique monoplace de 555 kg. Vous avez sous les yeux la 150e BAC Mono jamais construite. Eh oui, 150 en onze ans : c’est ce qu’on appelle l’exclusivité.
La Mono #150 est aussi la 29e Mono R, version évidemment plus puissante, plus affûtée et plus radicale d’une voiture qui n’avait jamais manqué de puissance, de tranchant ou de radicalité. Donc non seulement cette auto est rarissime, mais elle est aussi incroyablement performante.
« C’est raccord que la Mono #150 soit une R, qui représente le sommet de notre savoir-faire technologique, explique Neill. Voir la voiture sortir de notre usine à Liverpool, dans une configuration aussi sublime, a été un moment très spécial pour tout le monde chez BAC. »
C’était peut-être la dernière fois qu’ils la verront rouler au pas… La BAC Mono R est animée par un 4 cylindres 2,5 l d’origine Ford de 347 ch pour 330 Nm, couplé à une boîte séquentielle 6 rapports issue de la Formule 3. Elle pèse seulement 555 kg, et peut boucler un tour d’Anglesey en 1 min 6,9 s. Ça ne vous parle pas ? C’est DEUX SECONDES plus vite qu’une McLaren P1 GTR. C’est bon, vous situez ?
L’heureux propriétaire de cette BAC Mono #150, le banquier belge Julien Begasse de Dhaem, a donc là un sacré outil à sa disposition. Il voulait pour sa Mono R une livrée spéciale « inspirée de la science-fiction ». Soit : l’auto revêt une robe « liquid silver », avec des ailes, flancs, bas de caisse et aileron arrière en carbone brut.
On trouve un monogramme « R29 » (rien à voir avec la F1 Renault de 2009, c’est la 29e BAC Mono R) à l’intérieur des optiques et sur l’aileron arrière. Des accents jaune fluo soulignent les formes de l’ensemble, la fiche technique sur la prise d’air latérale type F3, ou le dessin des jantes en carbone à branches couleur bronze. À bord, il y a un volant en carbone et des surpiqûres argent.
« Jamais deux BAC Mono identiques ne sortiront de l’usine, c’est primordial pour l’ADN de notre entreprise », rappelle Neill.