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Après Audi, BMW quitte la Formule E

BMW et la Formule E, c'est fini. Plus rien à apprendre, qu'ils disent. Auf Wiedersehen, fermez le ban.

La rédaction
Publié le : 4 décembre 2020

Les transferts de technologie entre la compétition et la série ont toujours été l’un des piliers de la course automobile du point de vue des constructeurs, même s’il est parfois compliqué de démêler la technique du marketing. En Formule E, BMW considère manifestement qu’il a fait le tour du sujet, et annonce son départ du championnat de monoplaces électriques à la fin de la saison 2021.

« S’agissant du développement des moteurs électriques, BMW Group a globalement épuisé les opportunités autour de cette forme de transfert de technologie dans l’environnement compétitif de la Formule E« , explique la marque dans un communiqué. BMW s’était engagé comme écurie d’usine en 2018 avec Andretti, signant depuis quatre victoires, quatre pole positions et et neuf podiums en 24 courses.

Désormais, le constructeur annonce qu’il se concentrera sur ses véhicules de série, avec pour objectif de faire passer sa production d’un million de voitures électrifiées en 2021 à sept millions en 2030, dont deux tiers entièrement électriques.

Le futur de BMW Motorsport en compétition reste à définir. La marque à l’hélice semble en passe de se retirer du championnat DTM, qui sera rebooté avec des GT3 l’année prochaine après que les départs de Mercedes puis Audi l’ont laissée sur le carreau. En endurance, BMW vient aussi de rompre son partenariat historique avec l’écurie AC Schnitzer et hésite à faire acte de présence en IMSA, désormais seul face aux Corvette après la défection de Porsche. Mais il faudra bien faire courir la nouvelle M4 GT3 quelque part…

Avec le départ de BMW, qui fait suite à celui d’Audi quelques jours auparavant (même si Porsche prendra le relais au sein du groupe Volkswagen), c’est aussi la Formule E dans son ensemble qui prend un coup dans l’aile, au moment même où elle accède au statut de championnat FIA. Si le paddock est toujours consistant avec Mercedes, DS, Nissan et Mahindra, seul l’indien s’est officiellement engagé au-delà de 2022, et le désaveu des deux puissants bavarois a de quoi faire gamberger les autres sur fond de crise sanitaire et économique.

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