Une BMW iM3 ? « Jamais », selon le patron de BMW M
Les puristes peuvent respirer (pour l'instant) : le i n'est pas compatible avec le M, insiste Frank van Meel, et il n'est donc pas prévu de mélanger les labels électrique et sportif de BMW.
Le patron de la division BMW M Frank van Meel a tenté de calmer les esprits sur les rumeurs d’une future M3 électrique, ou plus globalement d’une BMW M électrique à part entière, avec un i en préfixe.
La rumeur selon laquelle BMW avait déposé l’appellation iM3 a commencé à circuler en septembre et a refait surface cette semaine. Lors de la soirée des TopGear Awards mardi, Frank van Meel a toutefois confirmé qu’une M3 resterait toujours une bonne vieille M3 (avec des turbos et une transmission intégrale, mais on n’en est plus là). Point d’iM3 en vue, donc.
Interrogé sur l’éventuelle descendance que BMW pourrait donner à feu l’i8 – ils pourraient l’appeler iM1 ou Mi, par exemple –, il a répondu : « Non, ce serait mission impossible ! À vrai dire, nous n’utiliserions jamais un i sur un M, même si la voiture était électrique. »
« Parce qu’une M3 a un 4 cylindres, un 6 cylindres, un V8 ; atmosphérique ou turbocompressé. Maintenant elle a même le xDrive, mais elle est toujours restée une M3. Donc si jamais nous devions faire quelque chose de ce genre, ça s’appellerait toujours M, sans i. Car cela désigne juste la technologie, et M n’est pas une question de technologie. La lettre M est une promesse, elle évoque le sport automobile, elle évoque l’émotion. Ce n’est pas une question de motorisation. »
Et quand on lui demande ce qu’il en serait plus spécifiquement d’une supercar électrifiée, van Meel confie que lui et son équipe « rêvent d’une telle voiture » mais que pour l’instant, c’est nein. « C’est dans nos cœurs, c’est dans nos têtes. En tant que passionnés, nous réfléchissons toujours à des autos comme celles-ci. Mais je ne peux hélas pas vous dire oui. »
Le patron de M en a profité pour nous expliquer comment était née la M3 Touring, enfin arrivée sur le marché début 2023 après des années décennies de lobbying de la part des fans.
« Je serais ravi d’avoir une histoire un peu romantique à vous raconter sur la façon dont tout ça s’est passé. Mais c’est venu de l’équipe elle-même, qui s’est dit qu’il était temps et que l’on pouvait faire une Touring qui soit cool et qui se conduise comme une M, tout en offrant plus de polyvalence au quotidien à tous les clients. D’autant qu’elle ne devrait pas coûter trop cher, et que je crois qu’il y a un marché assez important. »
« Et une fois que c’est arrivé et que tout le monde était content – notamment en voyant comment la voiture fonctionne commercialement –, l’étape suivant est devenue assez claire et plus facile à justifier : ‘pourquoi ne pas en faire aussi une plus grosse ? » »
On attend donc maintenant la M5 Touring de pied ferme.
Top Gear
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