La nouvelle BMW M2 coche toutes les cases de la parfaite M. Un 6 cylindres en ligne à l’avant. La possibilité d’une boîte manuelle au milieu. Et une transmission aux seules roues arrière. Le tout à taille humaine (4,58 m de long) et entre des ailes bien larges dans la plus pure tradition de la M3 E30, également évoquée par ce rouge Toronto exclusif. Notre coup de cœur va toutefois au ton pastel du bleu Zandvoort, écho du concept 2002 Hommage de 2016.
Réservez donc votre accueil le plus chaleureux à la nouvelle mascotte de BMW M (non, pas celle-là). Et reconnaissez que le style râblé à souhait de la nouvelle M2 passe bien mieux sur ces photos presse que sur les images au téléphone en contre-plongée qui avaient fuité sur les réseaux sociaux il y a quelques semaines. Si vous n’êtes toujours pas convaincu, attendez de la voir dans la rue : la M240i ne nous avait fait ni chaud ni froid en photo (bon si, plutôt froid) mais elle gagne terriblement à être rencontrée de visu (et conduite, tant qu’à faire).
Avec 460 ch pour 550 Nm, la nouvelle M2 toise de 90 ch et 50 Nm sa devancière en version de lancement (2016), et tutoie déjà l’ultime M2 CS (450 ch, 550 Nm). Luxe suprême à notre époque, le 6 cylindres 3 l biturbo emprunté aux M3 et M4 est ici associable (gratuitement) à une boîte manuelle à six rapports. Vous pouvez aussi vous contenter de la boîte auto huit rapports à convertisseur, mais alors à quoi ça sert que Motorsport ils se décarcassent ?
Le 0 à 100 km/h est annoncé en 4,1 s avec la boîte auto et 4,3 s avec la boîte mécanique, pour un 0 à 200 abattu respectivement en 13,5 et 14,3 s. Les deux versions sont bridées à 250 km/h en série, et à 285 km/h avec le pack Expérience M optionnel.
Côté châssis, la M2 n’a rien à envier à ses grandes sœurs : suspension pilotée, différentiel actif, freins surdimensionnés (avec une réponse à la pédale réglable sur deux niveaux), et une électronique M sur mesure (traduire : facétieuse).
BMW vante l’agilité de sa petite dernière, qui repose sur un empattement 11 cm plus court (2,75 m) que celui de la M4… mais s’avère tout aussi large d’épaules (1,89 m), d’où ces proportions de pitbull. C’est 5 cm de plus en carrure qu’une M240i déjà loin d’être fluette. Par rapport à cette dernière, la face avant change considérablement, avec des blocs optiques revus, une large calandre sans encadrement et d’imposants passages de roue facettés. Sans oublier ces excroissances de chaque côté du bouclier façon bajoues d’écureuil à l’approche de l’hiver (pardon).
L’arrière apparaît un peu chargé avec son bouclier carré au-dessus des deux doubles sorties d’échappement, mais il annoncera bien la couleur au feu rouge. Le pack M Performance Piste à 15 000 € inclut un toit, des baquets et des inserts en fibre de carbone. On retrouve à l’intérieur le double écran « Curved Display » qui fait maintenant office de planche de bord sur toutes les BMW (et dont on continue de chercher l’intérêt ergonomique ou esthétique).
« Grâce à ces nombreux attributs, la nouvelle BMW M2 perpétue la tradition de la marque en matière de modèles ultra-sportifs aux dimensions compactes qui a débuté en 1973 avec l’arrivée de la BMW 2002 turbo, souligne-t-on à Munich. Elle s’appuie également sur le succès de la première génération de BMW M2 qui a enregistré près de 60 000 ventes dans le monde. »
La nouvelle M2 est d’ores et déjà disponible à la commande à partir de 79 900 €, auxquels il faudra ajouter la moitié en malus. C’est toujours moins qu’un Cayman GTS 4.0. Et puis un concentré de M4 en boîte manuelle, ça n’a pas de prix, si ?
Nous utilisons des cookies pour vous réaliser des statistiques de visite sur notre site. Si vous continuez à utiliser ce dernier, merci d'accepter l'utilisation des cookies.J'accepte