« Le Brabus 800 est le choix parfait pour n’importe quel terrain et n’importe quel défi », proclame la brochure du dernier monstre sorti des ateliers du préparateur allemand.

Hum. Vous êtes sûrs de ça ? Il y a peut-être une raison si l’on n’affuble pas les voitures du Dakar de jantes forgées 24 pouces et de kits-carrosserie en carbone, non ?

Accordons à Brabus un droit à l’exagération. Car sur la voiture elle-même, ils n’y sont déjà pas allés de main morte, que ce soit visuellement ou mécaniquement. Tenez, la puissance par exemple. Dites un chiffre, pour voir ? Un indice sur votre écran…

C’est bien ça, le V8 4.0 biturbo fait maintenant 800 ch et 1 000 Nm, au lieu de 612 ch et 850 Nm sur le Mercedes-AMG GLE 63 S Coupé d’origine. Et le résultat ne se fait pas attendre sur la feuille de chronos : 0 à 100 km/h en 3,4 s, quatre dixièmes de mieux. La vitesse de pointe reste quant à elle sagement bridée à 280 km/h, comme en sortie d’usine.

Tout aussi raisonnable, un mode « Coming Home » permet de mettre en sourdine la ligne inox à quatre sorties pour rester en bons termes avec ses voisins en cas de démarrage à froid de bon matin.

N’importe quel terrain, n’importe quel défi, promet Brabus. Voiture de fonction chez Greenpeace ? Vainqueur de catégorie au Mans ? Papamobile ? Autant ne rien s’interdire.