Dire au revoir n’est jamais facile, surtout à un engin aussi légendaire et attachant que l’ancien Mercedes Classe G. Mais Brabus a trouvé le moyen de rendre la séparation moins douloureuse.
Ceci est un Brabus 700 4×42 « one of ten » Final Edition (oui, c’est très long et ça ne mentionne pas la voiture donneuse, ne cherchez pas). Il s’agit grosso modo d’un G63 avec les attributs du G500 4×42 (la version surélevée ultrabaroudeuse « de série »), mais en plus méchant et avec une bonne louche de chevaux en plus. C’est fin, c’est subtil, c’est Brabus.
Le V8 5.5 biturbo passe donc de 544 ch et 760 Nm à 700 ch et… 960 Nm, assez pour tracter un porte-avion. Ou pulvériser le 0 à 100 km/h en 5 s tout rond. La vitesse de pointe reste bridée à 210 km/h comme sur le G63 de série : il ne faudrait pas en demander trop aux pneus mixtes, selon Brabus. Ni faire mourir les passagers de trouille avec le centre de gravité à 1,50 m de haut et la direction floue, sans doute.
Une ligne inox est proposée en option pour réduire à néant l’utilité du klaxon. Le collecteur d’admission et les conduites du turbo ont eux droit à une isolation thermique à la feuille d’or. Normal.
Brabus a aussi doté le Classe G d’une suspension maison réglable, soit pour gagner encore en garde au sol sur un terrain difficile, soit pour abaisser et affermir l’ensemble en mode Sport. Même là, n’espérez pas garder un Lamborghini Urus dans votre champ de vision après le premier virage. D’ailleurs en règle générale évitez les courbes, ça vaudra mieux. Le vrai talent de ce monstre réside ailleurs : franchir un obstacle plutôt que de le contourner.
Intéressé ? Il vous en coûtera 250 800 € T.T.C., ce qui n’est pas si cher payé compte tenu des 700 ch, des 10 exemplaires et des quelques grammes d’or sous le capot. Et puis ça en impose quand même plus qu’un Urus ou un Bentayga…