La Bugatti Bolide a roulé au Mans

Ne reste plus qu'à l'engager en course.... Alleeeez !

La rédaction
Publié le : 15 juin 2023

Quand Bugatti avait dévoilé la Bolide, il avait estimé que, d’après les simulations, cette hyperpistarde pourrait bouclier un tour du circuit des 24 Heures du Mans en 3 min 7.1 s. À comparer à la pole position de cette année, signée par une Ferrari 499P en 3 min 22.9 s… Gloups.

Depuis, ce monstre a perdu quelques plumes (+ 210 kg, – 250 ch) en s’approchant de la production mais vous conviendrez que 1 600 ch pour 1 450 kg, cela reste un rapport poids/puissance acceptable. Et puis les simulations sont une chose, la réalité en est une autre. À défaut d’engager une voiture, Bugatti pris part à la célébration du centenaire des 24 Heures du Mans en envoyant son nouveau fleuron parader sur le Circuit de la Sarthe.

Pas un tour rapide, évidemment, mais une démonstration, avec au volant môssieur Andy Wallace, vainqueur des 24 Heures 1988 et pilote d’essai Bugatti depuis douze ans. C’était la première fois que la Bolide était lâchée en public, et pas en petit comité : il y a eu plus de 350 000 spectateurs ce week-end, pour une affiche d’anthologie et une course à guichets fermés.

« La Bolide s’apparente à une véritable voiture de course, tant par son apparence que par ses performances exceptionnelles, a déclaré Andy Wallace de retour aux stands. Elle est capable de générer un appui aérodynamique d’environ deux fois son propre poids à sa vitesse de pointe, ce qui lui confère une adhérence et une stabilité remarquables dans les virages à grande vitesse. Cette caractéristique à elle seule est incroyablement impressionnante. » Pas moins impressionnante que le W16 8 l quadriturbo blotti dans cet incroyable squelette de carbone.

La Bolide n’était pas la seule Bugatti exposée au Mans ce week-end. La marque alsacienne a aussi ressorti du musée l’EB110 qui s’était illustrée aux 24 Heures 1994 grâce à Michel Hommell, et une Type 50S des années 1930. « Bugatti et les 24 Heures du Mans entretiennent un lien étroit et durable : nous étions présents lors de la toute première course il y a 100 ans », a rappelé Christophe Piochon, président de Bugatti. Alors pourquoi ne pas être présents à la prochaine, mmh ?

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