L’usine en arrière-plan se trouve en effet en Emilie-Romagne, patrie de Ferrari, Lamborghini, Maserati et maintenant Pagani. Afin de pouvoir compter sur les services des meilleurs spécialistes mondiaux en matière de supercar, Bugatti s’est expatriée pour donner naissance à l’EB110.

Ce complexe industriel est l’œuvre de Romano Artioli. « Avec l’usine à Campogalliano, Romano Artioli a trouvé un compromis. Il était parfaitement conscient de l’identité française de Bugatti, mais avait besoin d’ingénieurs locaux expérimentés en voitures de sport », explique Stephan Winkelmann, actuel patron de Bugatti. La ténacité d’Artioli a fait revivre la marque et a contribué avec l’EB110 à l’histoire de Bugatti. Pour cela, encore aujourd’hui, il a notre respect. » Romano Artioli rachètera un peu plus tard Lotus pour lancer l’Elise, baptisée ainsi en clin d’oeil à sa petite-fille Elisa. Un saint homme.