La prochaine Bugatti aura un moteur thermique « fortement électrifié »
Elle ne sera donc pas 100 % électrique : il y a encore une place pour un moteur à combustion "très intéressant" à Molsheim, selon Maté Rimac.
Pardon si vous êtes en pleine détox Youtube estivale, ou si vous n’avez tout simplement pas l’habitude de vous attarder sur toutes les vidéos qui passent. Vous êtes très occupé. Le wifi est chancelant. La miniature est racoleuse. Autant d’excuses bien compréhensibles.
Néanmoins, si vous n’avez pas regardé la vidéo où Nico Rosberg vient en personne récupérer les clés de la toute première Rimac Nevera, alors vous aurez raté un indice aussi fugace que crucial sur la descendance de la Bugatti Chiron.
Maté Rimac, patron de Rimac et nouveau copatron de Bugatti, explique en effet au champion du monde de F1 2016 des choses lourdes de sens. « Depuis deux ans et demi, nous travaillons sur une remplaçante », dit-il. D’abord, ça fait plaisir de voir que Maté dit déjà « nous » en parlant de Bugatti. Mais surtout, l’héritière de la Chiron est donc déjà dans le trentième mois de son développement. Et il ne sera pas facile de faire mieux que la Chiron…
Maté Rimac l’admet, concédant que le W16 de l’hypercar alsacienne est « un moteur incroyable, et le nec plus ultra du développement mécanique dans l’automobile. Mais le moment est venu de passer à l’étape suivante. »
Aïe. Cela sous-entendrait-il que les prochaines Bugatti reprendront des plates-formes électriques Rimac (à l’instar de la Pininfarina Battista) ? Nope. Pas tout de suite, en tout cas.
« La prochaine étape ne sera pas l’électrique. Pas le tout électrique, précise Rimac. Au lieu de ça, la Chiron pourra compter sur « un moteur thermique très intéressant, et fortement électrifié. »
Donc ça y est, on y est : une Bugatti hybride. Mais on le sait depuis la Sainte Trinité des LaFerrari, Porsche 918 et McLaren P1, il y a hybride et hybride. Reste à savoir si et dans quelle mesure cela changera quelque chose au penchant de Bugatti pour les grosses cylindrées et les forêts de pistons…
« Je dirais que cela prend la direction inverse de ce à quoi tout le monde s’attend », répond Rimac.
Ça, c’est intéressant. Maté fait-il référence à la tendance générale au donwsizing ? Ou suggère-t-il au contraire qu’on attend d’une Bugatti, fût-elle hybride, qu’elle ait beaucoup plus de cylindres, de turbos et de radiateurs que de raison ?
Il va malheureusement falloir attendre un peu avant d’avoir la réponse. Mais voilà une affaire qu’on va suivre de près…
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