C’est trop beau. On va bientôt se réveiller. Au départ des 24 Heures du Mans 2023 dans la nouvelle catégorie-reine des Hypercar, on savait déjà qu’il y aurait Toyota, Peugeot, Audi, Porsche et Ferrari. Un plateau qui, tel quel, n’aurait rien à envier à celui de l’âge d’or de la fin des années 1990.

Mais ce ne sera pas tout. On imagine mal Glickenhaus ne pas revenir après l’excellente prestation de ses 007 LMH cette année, et l’on peut espérer qu’Alpine en fasse de même. BMW et Honda/Acura seront en IMSA et n’auraient donc pas grand-chose à faire pour aligner des voitures au Mans. On parle de Lamborghini pour rejoindre ses cousins Porsche et Audi, et de McLaren…

Et voilà que Cadillac annonce sa participation. Pincez-nous… La marque américaine a en effet officialisé mardi l’engagement de prototypes LMDh-V.R en 2023 en WEC et en IMSA (où la classe LMDh va remplacer les DPi), avec en point d’orgue les 24 Heures du Mans.

Si Cadillac est un quasi-novice au Mans après une tentative peu concluante au début des années 2000, c’est une force avec laquelle il faut compter en endurance : de l’autre côté de l’Atlantique, ses protos DPi-VR ont dominé le championnat IMSA ces dernières années. Comme eux, la LMDh-VR sera développée par Dallara.

Bien qu’il s’agisse d’une LMDh, basée à ce titre sur un châssis LMP2 standardisé (comme les futures Audi, Porsche et Ferrari), on note que la vue d’artiste publiée par Cadillac avec le communiqué représente une voiture sans aileron arrière, à la manière de la LMH Peugeot dévoilée voici quelques semaines. Qu’elle lui ressemble ou non, elle fera ses premiers tours de roues en compétition lors des 24 Heures de Daytona en janvier 2023, avant le coup d’envoi dans la Sarthe en juin de cette même année.

On vit décidément une époque formidable.