Actualité chargée pour le Renault : outre la résurrection électrique de la R5 et l’alliance avec Lotus pour développer la remplaçante de l’Alpine A110, le groupe a aussi annoncé des choses plus prosaïques dans le cadre de sa stratégie « Renaulution » (oui, le département calembours était très en forme ce jour-là). Comme par exemple ce concept Dacia Bigster, qui préfigure un SUV d’environ 4,60 m de long (soit 25 cm de plus qu’un Duster, à mi-chemin entre un Renault Kadjar et un Koleos) destiné à « rendre le segment C accessible, au prix d’un véhicule du segment inférieur. »
Selon Dacia, le Bigster se veut « l’essentiel d’un SUV avec des choix forts, comme par exemple l’utilisation systématique de plastiques recyclés bruts pour les éléments de protection extérieure. […] Nul besoin d’artifices ou de superflu, de chrome ou de faux aluminium » (comme sur un Duster, NDLR ?). Si le concept Renault 5 est signé Gilles Vidal, fraîchement débauché de chez Peugeot, ce Bigster est l’oeuvre d’Alejandro Mesonero, transfuge de Seat.
Basé sur la plate-forme CMF-B du groupe, comme les Renault Captur et Arkana, le modèle de série pourrait comme eux « recevoir des motorisations alternatives et hybrides. »
Dans le cadre de cette « Renaulution » (on va avoir du mal à s’y faire…), Dacia se rapprochera de Lada pour former « une business-unit […] afin d’accroître le potentiel de synergie et de carry over » (en français dans le texte). Le Bigster de série aura ainsi un alter ego russe, remplaçant du mythique Niva, parmi les 23 autres voitures prévues sur la feuille de route du groupe d’ici 2025.
Malgré ses ambitions revues à la hausse, « Dacia sera toujours Dacia« , promet Denis Le Vot, directeur général des marques Dacia et Lada. Et ça, c’est une excellente nouvelle.