280 000 euros vous semblent un peu excessif pour un vieux Land Rover Defender ? Peut-être… mais peut-être pas.
Comme vous l’aurez remarqué grâce au très discret monogramme au-dessus de la calandre, celui-ci est l’œuvre d’Overfinch, préparateur anglais spécialiste des Range Rover. L’entreprise basée à Leeds a été contactée par un mystérieux acheteur (apparemment aussi fan de yachting) pour créer quelque chose de complètement unique.
Et il l’est, indéniablement. Pas seulement grâce à sa peinture vert émeraude, mais aussi grâce à ce qu’il cache sous son capot gris métal. On vous la fait courte, c’est un énorme V8 6.2 LS3 d’origine Chevrolet, développant 450 ch. Encore mieux que l’ancien et éphémère Land Rover Defender Works V8 d’usine, avec son 5.0 maison à compresseur (405 ch).
Ce moteur est couplé à une boîte automatique six rapports, et les freins ont été renforcés pour parvenir malgré tout à stopper l’engin. Fort heureusement, la vitesse de pointe est limitée à 180 km/h mais avec l’échappement sport et l’absence de toit, vous ne devriez pas rester sur votre faim.
Au passage, admirez cet intérieur. Dans une autre vie, ce Defender comptait apparemment quatre places, mais il n’offre à présent plus que deux sièges Recaro à l’avant tandis que l’arrière est garni de teck dans un style nautique. La sellerie cuir bicolore fauve / vert est du plus bel effet dans cet environnement.
Alors, que choisiriez-vous ? Plutôt un Defender cabriolet V8 haute couture, ou une Rolls-Royce Phantom Drophead Coupé d’occasion ? Hmmmm…