À bord

Malgré sa poupe fuyante, Audi promet que le Q3 Sportback n’a rien perdu en sens pratique. Les places arrière restent notamment tout à fait accueillantes pour des adultes, y compris en hauteur, et la banquette est toujours coulissante sur 13 cm.

Avec 530 l, le coffre est lui aussi généreux. Plus que celui d’un BMW X2 ou d’un Mercedes GLA mais moins (en configuration cinq places) que sur un Range Rover Evoque, un Jaguar E-Pace ou un Volvo XC40.

La planche de bord est identique à celle du Q3, ce qui veut dire que la qualité perçue n’atteint pas le niveau auquel Audi nous avait habitués. C’est un étrange cocktail de plastiques durs et moussés. Les finitions hautes ont droit à des inserts en Alcantara contrasté. Pas forcément du meilleur goût, mais ça aide à égayer l’atmosphère.

Les compteurs analogiques sont définitivement mis aux oubliettes : tous les Q3 Sportback profitent de l’excellent Virtual Cockpit, sur un écran de 10,25 pouces en entrée de gamme, puis 12,3 pouces. L’écran tactile central de 10,1 pouces est de série sur toute la gamme, compatible Apple CarPlay et Android Auto.

Pour du tout tactile, le système est agréable à utiliser même si on regrette l’ancienne molette de sélection. Alléluia, la climatisation a toujours droit à des commandes physiques à part, contrairement à toutes les grosses Audi qui sont passées à un écran.

Beaucoup des informations de l’écran central peuvent être reportées sur celui de l’instrumentation. Tant mieux, parce que le premier est positionné assez bas et donc pas immédiatement dans le champ de vision du conducteur.

La visibilité périphérique est logiquement en baisse, mais rien de catastrophique. RAS non plus quant à la positon de conduite et aux sièges : on est bien installé.

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