Budget

Inutile de rappeler que la valeur résiduelle de ce genre de grosse voiture de luxe est très faible. L’avantage, c’est qu’il suffit de revenir quelques années après pour faire de bonnes affaires. Il est de toute façon peu probable que ce détail préoccupe beaucoup le petit cercle susceptible de payer plein pot une limousine essence surpuissante. Idem pour le budget carburant. Malgré l’arsenal hybride qui aide le V8 à contenir son appétit, Audi annonce tout de même au minimum 11,3 l/100 km et 258 g/km.

On ne connaît encore ni les prix – la précédente Audi S8 Plus était affichée 170 000 € – ni la dotation en détail, hormis l’absence de version à empattement long sur le marché européen (comme sur les générations précédentes). Tous les raffinements châssis de la S8 sont inclus en série (suspension prédictive, roues arrière directrices, différentiel sport), mais pas les freins carbone-céramique.

Ce qui fait aussi le charme de la S8, c’est qu’il faut s’attarder dessus pour déceler que ce n’est pas une voiture de maître lambda. Quelques touches de gris métal (les coques de rétroviseur, typique des Audi S), des roues généreusement dimensionnées et quatre (vraies) sorties d’échappement, c’est tout ce qui distingue la S8 de ses consoeurs animées par un « petit » V6 essence ou Diesel.

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