Verdict

Il est assez courageux de relancer une icône comme la Golf GTI sans céder à la course à la puissance. On verra si cela porte préjudice à la GTI face à des rivales aux chiffres bien plus flatteurs. Si elle s’en sort indemne, on peut espérer que son exemple soit suivi.

Si seulement Volkswagen avait eu la même approche pour l’intérieur… Chambouler tout ce qui fonctionnait parfaitement a eu un effet désastreux sur l’ergonomie. On s’y habituera, comme toujours, mais s’adapter à un produit intrinsèquement moins bien conçu, ce n’est pas la même chose qu’en apprécier un autre bien rodé au quotidien. Or, la Golf 7 avait atteint une forme de perfection en la matière.

La Golf GTI, c’est un peu la 911 des compactes sportives. De génération en génération (avec quelques passages à vide, dans le cas de la Volkswagen), elle ne révolutionne rien, mais ne cesse de travailler sur ses points forts et de combler ses lacunes, pour offrir une homogénéité incomparable. La huitième du nom a conservé ce que nous adorions sur les GTI de la décennie écoulée, à savoir un raffinement hors pair et un comportement de haut vol, mais en y ajoutant un caractère plus déluré sur les petites routes. On peut la conduire en douceur et s’émerveiller de sa précision, ou la rudoyer sans qu’elle fasse les gros yeux.

Est-ce LA compacte sportive de l’année? Il faudra la conduire dans d’autres configurations et face à quelques rivales bien choisies pour le savoir. Rivales qui ne s’attendaient sans doute pas à battre la Golf sur le terrain du bon sens et de l’ergonomie, mais qui risquent d’être surprises de voir avec quelle hargne elle va se cramponner dans leurs rétroviseurs.

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