F1 : le safety car Aston Martin est-il trop lent ?

Au Grand Prix d'Australie, les pilotes se sont plaint du rythme de l'Aston Martin Vantage devant le peloton. La marque britannique n'avait vraiment pas besoin de ça...

La rédaction
Publié le : 12 avril 2022

C’est ce qu’on appelle remuer le couteau dans la plaie. L’écurie Aston Martin avait déjà connu un week-end de course catastrophique au Grand Prix d’Australie, avec des problèmes mécaniques et des accidents dans tous les sens. Et toujours pas le moindre point dans son escarcelle, au point d’occuper désormais la dernière place du classement.

Mais les monoplaces de Sebastian Vettel et Lance Stroll n’étaient pas les seules Aston Martin dont la lenteur était préoccupante dimanche sur la piste de l’Albert Park. Le safety car, une Vantage, était en effet sous le feu des critiques après la course. C’est Max Verstappen qui a ouvert les hostilités. Après son abandon, le champion du monde en titre a en effet estimé que la Vantage, aux mains de Bernd Mayländer (pilote attitré du safety car de la F1 depuis 2000), ne roulait pas assez vite pour que les pilotes puissent garder leurs pneus en température.

Un reproche confirmé après le drapeau à damier par le vainqueur Charles Leclerc. « J’avais beaucoup de mal à chauffer les pneus. Franchement, j’ai voulu me plaindre, mais ensuite j’ai vu à quel point le safety car chassait dans les virages et je ne pense pas qu’il pouvait y aller plus fort. » Ce n’est pas très gentil pour l’Aston, mais c’est de bonne guerre quand on pilote une Ferrari.

« Nous n’avons pas ce problème avec le safety car Mercedes-AMG [une GT Black Series qui alterne avec la Vantage selon les Grand Prix], soulignait quant à lui George Russell, troisième de la course et accessoirement pilote… Mercedes. « Sérieusement, la Mercedes-AMG est à peu près cinq seconde plus rapide sur un tour, ce qui est assez substantiel. »

Pour la défense de cette pauvre Aston Martin (à l’essai ici dans sa version routière F1 Edition), rappelons que si elle est animée par un V8 4.0 biturbo Mercedes comme l’AMG GT Black Series, elle accuse un déficit de quelque 200 ch sur sa cousine germaine (qui en développe pas moins de 730). Mais allez dire ça aux 20 fous furieux derrière qui essaient désespérément de faire travailler leurs gommes, tout en ayant l’impression de faire du surplace comme s’ils étaient sur le périph à l’heure de pointe…

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