Le risque quand vous décidez de rebooter une série à succès, c’est de jeter le bébé avec l’eau du bain comme disait mon grand-père. Après quelques heures au volant de ce nouveau Forza Motorsport, bonne nouvelle, le bébé va bien ! Et rassurez-vous, si vous pensiez (comme nous) qu’il ne fallait pas tout mettre à la benne, il reste une bonne partie de l’eau du bain. Il conserve par exemple ce côté un peu plus arcade que certains de ses concurrents. Et c’est une bonne chose. Je m’explique : le nouveau système d’améliorations mécaniques mis en place permet d’affiner les performances des voitures de votre garage selon vos préférences, en choisissant parmi des pièces à glaner au fil de vos victoires. Mais, pour ceux qui n’ont pas envie de se couvrir de cambouis virtuel, le jeu propose d’optimiser au mieux votre monture avec les pièces disponibles. Indispensable pour les joueurs qui n’arrivent pas à faire la différence entre un échappement et leur coude.

Ok, mais alors si les fondamentaux sont restés, est-ce un vrai reboot ? Oui car Turn10 a réussi à améliorer ce qui le nécessitait le plus. Fini cette sensation (parfois) de flottement grâce à une toute nouvelle gestion de la physique et surtout… du grip des pneus. Déjà au pad, on sent le poids de la voiture comme jamais. Mais le jeu est transfiguré avec un set-up volant-pédalier qui va bien. Les entrées et sorties de virages sont incomparablement plus réalistes. Et donc les courses. Et donc le jeu. Alors, vous attendez quoi ?

Le ray-tracing, les différents modes de carrières, les dizaines de circuits, les centaines de voitures, les millions de polygones… Tout ça c’est bien joli mais nous avons toujours dit que ça passe au second plan derrière les sensations de pilotage. Et il semble bien que Turn10 a mis en place la dernière pièce du puzzle pour ce nouveau Forza Motorsport. Vivement le 10 octobre !