À l’issue de l’édition 2024 du Grand Prix de Monaco, Max Verstappen avait déclaré avoir trouvé la course « vraiment, vraiment ennuyeuse ». « Je ne sais pas comment c’était à regarder, mais je suis sûr que les gens étaient en train de s’endormir », avait renchéri Lewis Hamilton.

Le fait que les deux hommes aient terminé respectivement aux sixième et septième rang n’est sans doute pas pour rien dans l’amertume de leurs commentaires. Néanmoins, force est de reconnaître qu’à part la victoire tant espérée de l’enfant du pays Charles Leclerc, il ne s’est absolument rien passé d’intéressant le dimanche, comme (presque) à chaque fois qu’il ne pleut pas. Comble de l’ennui, le top 10 était même identique au départ et à l’arrivée l’année dernière.

La FIA a donc décidé de pimenter un peu les choses dans la principauté.

« Le World Motor Sport Council a étudié une proposition concernant la mise en place d’une stratégie à deux arrêts obligatoires (aussi bien dans des conditions humides que sèches) pour le Grand Prix de Monaco, avec pour principal objectif d’améliorer le spectacle sportif lors de cette course », a indiqué la Fédération dans un communiqué.

« À la suite de discussions récentes au sein de la commission F1, une exigence spécifique a été approuvée pour le Grand Prix de Monaco, requérant l’utilisation d’au moins trois jeux de pneus durant la course, avec un minimum de deux différents composés si c’est une course sur le sec. »

Et voilà : plus d’arrêts, c’est plus de chances qu’il se passe quelque chose, et cela obligera les équipes à muscler encore davantage leur stratégie. Mais n’est-ce pas un peu gadget ? À ce moment-là, autant barder les bords de la piste d’arroseurs automatiques pour faire évoluer les conditions de course quand tout le monde commence à piquer du nez, non ?

Eh, mais ce n’est pas bête, ça ! Quelqu’un aurait le numéro de Mohammed Ben Sulayem ?