Ils se sont dit non. Après avoir fait miroiter fin décembre la naissance d’un nouveau géant mondial, Honda, Nissan et Mitubishi ont déjà mis fin aux pourparlers en vue d’une fusion.

Même si Mitsubishi, dont Nissan est l’actionnaire principal, avait déjà pris ses distances début février, il y avait encore de l’espoir pour les deux autres, qui avaient affiché leur volonté de nouer des synergies pour réaliser des économies d’échelle, en vue notamment de renforcer leur position face à la menace croissante des constructeurs chinois.

Cependant, dans un communiqué publié jeudi, Honda a annoncé sobrement que les trois entreprises avaient « convenu de mettre fin à leur mémorandum d’entente concernant la structure d’une collaboration tripartite ». Nissan, lui, attribue l’échec des négociations à la volonté de son ex-futur partenaire d’accaparer le leadership de ladite structure.

Les deux constructeurs se quittent néanmoins en bons termes et prévoient de poursuivre leur collaboration en matière d’électrification dans le cadre d’un accord signé auparavant en août 2024. Ce qui n’empêche pas Nissan de souligner, dans un autre communiqué publié le même jour, sa volonté d’effectuer « une revue stratégique pour explorer activement de nouveaux partenariats ».

Bref, l’ambiance a un peu refroidi par rapport à Noël, lorsque Honda et Nissan évoquaient une alliance qui se serait hissée dans le top 5 des plus gros constructeurs mondiaux…