Alors qu’en bonne Tesla, le Cybertruck se fait attendre, Hummer confirme son retour avec son propre pick-up électrique. Un retour en force : trois moteurs, 1 000 ch, 15 600 Nm (sic) et une autonomie avoisinant 350 miles (563 km). Le 0 à 96 km/h est annoncé en « environ 3 s« , tandis que la charge à 350 kW permet en théorie de récupérer 160 km d’autonomie en 10 minutes.
Autoproclamé « le superpick-up électrique tout-terrain ultime« , ce Hummer EV repose sur des pneus 35 pouces (voire 37 en option) et une suspension pneumatique adaptative, dotée d’un mode Extract qui relève la caisse de 15 cm. Le plancher est revêtu d’une épaisse plaque d’acier pour protéger la batterie en franchissement.
Le Hummer EV dispose aussi d’un arsenal de caméras pour offrir jusqu’à 18 vues autour et en dessous de la bête, qui peut selon GMC rouler dans 60 cm d’eau et se dégager d’obstacles récalcitrants en roulant en crabe grâce à un mode CraWalk : les roues arrière sont alors directrices et peuvent pivoter sur 10° dans chaque sens, permettant par exemple au Hummer EV de se translater éventuellement en diagonale.
À bord, on trouve un écran central de 13,4 pouces et une instrumentation numérique de 12,3 pouces. Les panneaux de toit amovibles peuvent être entreposés dans le coffre avant.
Visuellement, le nouveau monstre de GMC s’inspire sans aucun complexe de ses ancêtres thermiques. Rappelons que le Hummer originel, le H1 (1992), était une version civile du Humvee de l’armée américaine. Puis GM a racheté la marque en 1999, et lancé le H2 quelques années plus tard. Un ratage. Le H3 ? Encore pire. Aucun Hummer n’a été produit depuis 2010, année où GM en pleine banqueroute a fini par tuer la marque (comme Saab ; et Pontiac ; et Saturn ; et Oldsmobile ; et…).
Les réservations pour le Hummer EV sont d’ores et déjà ouvertes, à un tarif annoncé à 112 595 $ hors taxes pour une First Edition suréquipée (environ 95 000 €). La production débutera fin 2021, et la gamme s’élargira peu à peu vers le bas jusqu’à un Hummer EV2 bimoteur promis pour le printemps 2024. En revanche, ne rêvez pas, il y a peu de chances qu’il traverse l’Atlantique un jour.
Pendant ce temps-là, Tesla, Ford et Rivian fourbissent leurs superpick-ups électriques…