Ceci est la Hyundai i30 N Project C, la version encore plus énervée de l’i30 N. Mais ne vous attachez pas trop, car elle ne sera pas commercialisée en France.
C’est bien dommage, car l’i30 N standard est une excellente compacte sportive, et que nous n’aurions absolument rien eu contre une déclinaison affûtée et allégée. Hyundai a en effet dégraissé l’i30 N – qui n’est pas la plus svelte de la catégorie – de 50 kg pour la faire passer sous les 1,4 t.
Les jantes 19 pouces OZ forgées permettent de gagner 22 kg ( !), tandis que les baquets Sabelt à coque en fibre de carbone sont 15 kg plus légers que les sièges standards. Le reste est obtenu grâce à des fusées de train arrière en aluminium (- 4,7 kg par rapport à l’acier du modèle standard) et des pièces de carrosserie en carbone : lame avant, diffuseur arrière, bas de caisse, et surtout le capot, non peint comme sur une Mégane R26R (excellente référence).
Le 2.0 turbo de 275 ch (pour 378 Nm) ne bouge pas mais le poids en baisse permet de gagner 1 dixième sur le 0 à 100 km/h (6 s). C’est dans les virages que l’on devrait le plus profiter du travail d la division N : la suspension a été abaissée de 6 mm (le centre de gravité est 9 mm plus bas), les ressorts ont été raffermis et recalibrés, et les réglages des modes de conduite Sport et N radicalisés pour un meilleur ressenti. Appétissant.
C’est donc un crève-cœur d’apprendre qu’aucun des 600 exemplaires prévus ne sera vendu en France (le malus théorique de 6 300 € n’y étant certainement pas pour rien). 500 sont destinés à l’Allemagne (où la Hyundai i30 N Project C sera affichée à 43 000 €) et les 100 restants seront disséminés un peu partout en Europe. Toujours les mêmes qui s’amusent…