À première vue, une Hyundai hybride pourrait ne pas être la tasse de thé de Top Gear. Pourtant, nous avons de l’affection pour la Ioniq. Elle n’est d’ailleurs pas pour rien dans l’Award du Constructeur de l’année que nous avons décerné au coréen dans notre dernier numéro, rien de moins. Son principal mérite ? Rivaliser en consommation avec Sa Sainteté la Toyota Prius tout en la surpassant en agrément grâce à sa boîte à double embrayage à la place d’une vibrionnante simili-CVT.
C’est dans la foulée de sa meilleure ennemie que la Ioniq s’apprête à connaître un restylage, trois ans après le début de sa carrière. Au-delà de retouches visuelles symboliques – une grille de calandre un peu plus affirmée, une nouvelle signature lumineuse, trois couleurs supplémentaires, cf le manuel du parfait petit facelift –, cette mise à jour porte surtout sur la technologie embarquée.
La Ioniq demeure la seule voiture au monde disponible au choix en hybride, hybride rechargeable ou électrique. Les deux hybrides adoptent un mode « green zone drive » qui bascule automatiquement la voiture en mode électrique lorsqu’elle entre dans une zone à faibles émissions. Une évolution fort à propos vu le nombre croissant de municipalités qui menacent d’interdire totalement les voitures thermiques en centre-ville…
Entre autres petits bouts de technologie, on note aussi l’arrivée d’un freinage régénératif plus sophistiqué, la possibilité de conduire la voiture (presque) uniquement à l’accélérateur et celle d’accéder au système multimédia ou à la recharge USB sans démarrer la voiture. Les systèmes d’assistance à la conduite gagnent quelques neurones par la même occasion. On peut désormais configurer tout ceci via un vaste écran 10 pouces optionnel qui surplombe une console centrale redessinée.
Pas un mot sur les moteurs pour l’instant, ni sur les prix. Patience : la Ioniq restylée n’arrivera pas avant le deuxième semestre 2018 en Europe, voire un peu après pour la version électrique.