On avait déjà pas mal d’informations sur le Kona N en approche : simple traction, même bloc 4 cylindres 2,0 l 280 ch que l’I30 N sous le capot et même esprit joueur. Mais ce qu’on ne savait pas ; c’est à quoi il allait ressembler.
Cette fois, les présentations sont faites. En découvrant ces photos en clair-obscur, on s’est demandé s’il était timide ou s’il se la jouait star avec des photos façon Studio Harcourt. Même s’il semble que Hyundai ait épuisé son stock de peinture bleue layette, entre ses énormes grilles à l’avant et ses deux sorties d’échappement format cor de chasse à l’arrière, pas sûr que timide fasse partie de son vocabulaire. On notera également la présence du troisième feu stop triangulaire typique des Hyundai N et… ce qu’on ne peut s’empêcher de voir comme un hommage à la Ferrari 250 GTO ( ?!!?), la triple prise d’air entre le capot et la calandre.
Bonne nouvelle, ce Kona N promet un ramage en accord avec son plumage. Hyundai a décidé de faire simple et efficace sans s’encombrer d’une transmission intégrale et avec une boîte 8 auto N DCT pour un 0 à 100 km/h attendu sous les 6 secondes et une vitesse de pointe de 250 km/h.
Quand on se souvient de la très bonne surprise qu’avait été la découverte de la Hyundai I30 N et le plaisir qu’on peut prendre aujourd’hui au volant d’un petit SUV sportif aux p’tits oignons comme le Ford Puma ST… on a vraiment hâte de voir débarquer ce très prometteur Kona N. Ce qui n’arrivera peut-être jamais. Pour le moment, Hyundai n’a pas annoncé quels marchés auraient les honneurs de ce SUV vitaminé. Il n’est pas sûr que l’Europe en fasse partie et, même si c’était le cas, on a peu de chances de le voir arriver en France. L’acharnement systémique contre toute notion de plaisir automobile habillement dissimulé sous le nom de « taxe carbone » ayant déjà eu raison de la Hyundai I30 N en France.
PS : vous avez vu, pas une vanne sur le nom, pas un jeu de mot sur Kona N le barbare, rien…