« La philosophie de design ‘Sensuous Sportiness’ de Hyundai transparaît clairement dans les flancs du véhicule, dont les courbes s’apparentent à celles d’une pierre parfaitement érodée par le temps » explique le communiqué Hyundai qui vient de tomber.
Certainement… mais reprenons depuis le début. Ce que vous voyez ci-dessus est le concept Hyundai Prophecy qui devait bien sûr, comme tout le reste, être exposé au salon de Genève. Il y a de l’idée, non ? En dépit des envolées lyriques des designers de la marque, il aurait sûrement pu marquer l’événement de son empreinte avec le Renault Morphoz.
« Sensuous Sportiness », littéralement « sportivité sensuelle » (c’est suffisamment gênant pour que Hyundai France ait préféré rester en VO), c’est le nom officiel du nouveau langage esthétique Hyundai, que la nouvelle i20 étrennera en série. Difficile pour l’instant de voir le rapport entre les lignes acérées de la citadine et les courbes rétrofuturistes de la Prophecy, qui ressemble au fruit des amours d’une Porsche Taycan et d’une Tesla Model 3 (ne le dites surtout pas à Elon).
Attardez-vous sur les optiques. Il s’agit de feux à LED dits Pixel, comme sur le très joli concept 45 de l’année dernière. Il semblerait que ce soit l’un des traits qu’on retrouvera bientôt sur les futures Hyundai.
Ce qui ne risque pas d’arriver en concession, en revanche, ce sont les deux manettes qui remplacent le volant. D’accord, on n’en a pas vraiment besoin quand une voiture se conduit plus ou moins toute seule sur le papier, mais on a du mal à imaginer que ça prenne…
L’habitacle, auquel on accède grâce à des portes à ouverture antagoniste, est par ailleurs superbe avec son mobilier minimaliste et ses couleurs froides, voulues apaisantes. Bien vu, le tartan.
La Hyundai Prophecy étant une pure étude de style, on sait seulement qu’il serait animé par un moteur électrique. Contrairement au concept 45 qui doit officiellement déboucher un jour sur un modèle de série, la marque ne se risque pas ici à pareille promesse. Dommage.