On avait découvert au printemps le Kia Sportage « global », voici sa version spécifique à l’Europe, qui fera ses débuts la semaine prochaine au salon de Munich.
Par rapport à son ancêtre, il gagne quelques centimètres en empattement (2,68 m, comme son cousin le Hyundai Tucson), en longueur (4,52 m), en largeur (1,87 m) et en hauteur (1,65 m). Le coffre (591 l dont 132 l sous le plancher), l’espace aux jambes et la garde au toit en profitent, promet Kia, et le Sportage a toujours « les dimensions idéales pour les routes européennes » (ce qui est quand même plus pratique, il faut le reconnaître). S’il commence à avoir des épaules, le Sportage, qui prend place dans la gamme entre le Stonic et le Sorento, n’a d’ailleurs rien d’un géant sur le segment.
Quoi de neuf, à part ça ? Un design audacieux, pour commencer. La calandre tiger nose est désormais barrée d’une ailette et prend toute la largeur, surplombant une grille béante entre deux énormes feux de jour à LED en boomerang. Ces derniers épousent les contours de curieuses optiques en losange positionnées sur les coins. Après des hanches bien marquées et un toit contrasté, la poupe semble plus conventionnelle mais se distingue tout de même par un hayon à la fois lisse et concave sous la lunette arrière.
À bord, c’est une orgie d’écrans, parce que chacun sait que l’automobiliste de 2021 ne demande qu’à passer son temps à nettoyer les traces de doigts sur une dalle 12,3 pouces tactile centrale. Celle-ci prolonge un combiné d’instrumentation numérique de mêmes dimensions, façon Mercedes.
Le Kia Sportage se veut aussi connecté. Il propose la navigation en ligne, la reconnaissance vocale en ligne, les mises à jour automatiques à distance. La voiture est même capable de récupérer votre planning depuis votre smartphone. Et si vous êtes loin d’elle et qu’elle vous manque, vous pouvez toujours vous y reconnecter via l’application smartphone dédiée. Ouf.
Vous aimez les moteurs ? Il y en a, et pas qu’un peu. Essence, Diesel, hybride, hybride rechargeable, tout est possible, tout est réalisable. Au sommet de la gamme , la version hybride rechargeable (une première sur un Sportage) associe un 1.6 essence turbo de 180 ch et un moteur électrique de 91 ch (pour 265 ch cumulés), une batterie 13,8 kWh, une boîte automatique et une vraie transmission intégrale. L’hybride standard reçoit le même quatre cylindres avec un moteur électrique moins puissant (60 ch) et une petite batterie 1,5 kWh pour 230 ch cumulés, cette fois sur les seules roues avant.
Si vous n’avez pas envie d’une usine à gaz, vous pouvez vous contenter d’un 1.6 essence 150 ch (traction, boîte manuelle ou double embrayage) ou d’un 1.6 Diesel 136 ch (traction ou intégrale, boîte double embrayage). Ces deux moteurs profitent d’une hybridation légère. Autant d’options qui ne seront pas de trop pour aider le Sportage à refaire son trou à partir de début 2022 face au Peugeot 3008, Volkswagen Tiguan, Nissan Qashqai et bien sûr Hyundai Tucson…
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