Koenigsegg CC850 : vingt ans après

Koenisgegg revisite la CC8S originelle avec deux fois plus de puissance... et toujours une boîte manuelle !

La rédaction
Publié le : 23 août 2022

La Koenigsegg que vous avez sous les yeux est 100 % nouvelle, mais elle ressemble terriblement à une ancienne. À la toute première, même. Voici la CC850, une hypercar de 1385 ch reprenant les formes de la voiture par laquelle tout a commencé : la CC8S, première Koenigsegg produite en série en 2002.

Vingt ans, et pas une ride. La CC850 célèbre cet anniversaire mais aussi les 50 ans du patron, Christian von Koenigsegg. Elle sera produite à 50 exemplaires. Tous déjà vendus, ne rêvez pas.

Sous ces lignes intemporelles, on retrouve la monocoque en fibre de carbone ultrarigide de la dernière Jesko, avec des doubles triangles aux quatre coins, un amortissement pneumatique piloté et un troisième amortisseur horizontal à l’arrière pour mieux contrer le cabrage. Elle reprend aussi le V8 5.0 biturbo de la Jesko, qui se passe de volant moteur pour plus de réactivité et de vivacité dans les tours. Au menu, une « expérience viscérale » et une « signature auditive d’un autre monde. » On n’en doute pas, surtout avec 1 185 ch au sans plomb, voire 1 385 ch à l’éthanol (pour 1 385 Nm).

Koenigsegg n’a pas publié de feuille de chronos mais avec seulement 1 385 kg à remuer, on ne s’inquiète pas trop. Pour les sensations non plus, d’autant que tout ça est transmis aux seules roues arrière et par une boîte manuelle, comme sur l’ancienne CC8S et ses « seulement » 655 ch. Bien sûr, pas n’importe quelle boîte manuelle : on est chez Koenigsegg. Baptisée Engage Shifter System et basée sur l’habituelle transmission Light Speed de la marque, elle peut faire varier son étagement car la grille de six rapports en dissimule en réalité neuf, avec autant d’embrayages, parmi lesquelles la voiture choisit en fonction des modes de conduite. Malgré l’absence de lien mécanique direct, Koenigsegg promet les sensations d’une vraie boîte manuelle au maniement du levier et de l’embrayage.

Cerise sur le gâteau, si vous poussez le magnifique levier au fond à droite et que vous le tirez vers vous, vous avez une… boîte auto à neuf rapports, une alternative sans précédent. Il faudra juste se rappeler qu’il y a toujours trois pédales à vos pieds… Le cockpit est superbe, tout comme la silhouette épurée autour de jantes téléphones et de signatures lumineuses à trois diodes par optique en hommage à la CC8S.

Malgré tous ces chiffres colossaux, « la C850 n’a pas été conçue pour battre les chronos de la Jesko ou établir de nouveaux records de vitesse, mais pour offrir le plus de plaisir possible au conducteur, avec les performances époustouflantes qui font la réputation de Koenigsegg. »

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