Koenigsegg Gemera, le commencement

Le designer en chef de Koenigsegg nous raconte la genèse de la Gemera, images d'archives inédites à l'appui

Jack RIX • Niels de GEYER
Publié le : 26 mars 2020

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« Sa genèse commence bien avant mon arrivée dans l’entreprise. Christian avait à l’esprit une hypercar quatre places depuis la naissance de son fils aîné, il y a 18 ou 19 ans. D’un seul coup vous n’êtes plus deux, mais trois, et vous voudriez bien continuer à conduire les voitures que vous aimez mais il n’y en a plus une seule qui convienne. Il existe des compromis, comme les ‘coupés quatre portes‘, mais aucun n’arrive à la cheville des performances ou de l’exclusivité d’une hypercar. Il y a aussi de vraies voitures de sport 2+2, mais les places arrière sont quasiment inutilisables.

Christian couvait donc ce rêve, mais la technologie n’était pas là. Si on se contente d’augmenter l’empattement d’une hypercar conventionnelle – Koenigsegg, Bugatti, Ferrari, peu importe du moment qu’on arrive à y caser une personne de plus –, on se retrouve avec une voiture qui fait la longueur d’un bus. Christian voulait faire les choses bien, une fois que la technologie le permettrait. Quitte à innover encore dans tous les sens s’il le fallait. »

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