Au revoir les LMP1, bienvenue aux LMH

La nouvelle catégorie reine de l’endurance a été officiellement baptisée Le Mans Hypercar

La rédaction
Publié le : 9 décembre 2019

Le LMP1 (Le Mans Prototype 1) n’est plus, place au LMH (Le Mans Hypercar).

Le Conseil de la FIA l’a confirmé la semaine dernière lors de son dernier rendez-vous de l’année, à la suite duquel ils ont dû fêter la trêve en s’aspergeant mutuellement de champagne. Le bruit court que Jean Todt serait un vrai crooner au karaoké.

Bref.… l’officialisation du nom « Hypercars » n’a rien de très surprenant, puisque l’un des objectifs de la nouvelle réglementation est d’inciter les constructeurs d’hypercars à se lancer dans la compétition. Si vous commenciez à vous lasser de ces autos trop puissantes et trop précieuses pour qu’on ait une chance de les croiser sur la route ou en track-day, alors la nouvelle catégorie Le Mans Hypercar va peut-être vous redonner le sourire.

Aston Martin y sera avec sa Valkyrie AMR, Toyota et Peugeot aussi. McLaren, Lamborghini et Koenigsegg seraient intéressés. La nouvelle réglementation, voulue plus souple et plus économique que l’ancienne catégorie LMP1, permettra aux constructeurs de choisir entre deux options : développer une voiture de course sur la base d’une hypercar de route produite à 20 exemplaires minimum, ou concevoir un proto.

Dans les deux cas, le rapport poids/puissance sera bien moins avantageux que celui de feu les LMP1, le développement étroitement encadré, et les performances resserrées entre les écuries par un système de lest (la très contestée balance of performance). Si la nouvelle catégorie LMH permet aux constructeurs d’hypercars de mettre en avant leurs plus belles créations, c’est également une aubaine pour les constructeurs ne disposant pas d’hypercars dans leur catalogue pour rejoindre la compétition à moindre coût.

Il n’y aura qu’un seul manufacturier des pneus, Michelin. Avec un temps au tour estimé à 3’30, les Hypercars seront moins véloces que les LMP1 (Toyota détient le record du tour en un peu moins de 3’15) mais elles seront sans doute plus spectaculaires, que ce soit par leur apparence ou par leur sonorité après quinze ans de protos Diesel et hybrides (puisque l’hybridation n’est plus obligatoire, alors qu’elle l’était de facto sur les dernières LMP1 d’usine).

Un peu de patience : la catégorie LMH entrera officiellement en vigueur fin 2020.

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