Le nouveau TopGear magazine #55 est arrivé !
Au programme de ce nouveau numéro la speed week 2024, notre élection de la sportive de l'année, avec l'aide du Stig, le concept jaguar Type 00, la DS N°8, les essais des Alpine A290, Audi S5 avant, Kia EV3, etc.
Édito
Nous le répétons souvent mais probablement pas suffisamment… nous avons de la chance de faire notre métier. Être payé pour tester des voitures, toutes sortes de voitures de la Dacia Spring à l’Aston Martin Valkyrie, et ensuite dire ce qu’on en pense… Quel meilleur job que celui-là ? Mais si j’insiste sur le fait que tester des voitures en tous genres nous permet de conserver une vision globale du marché et d’avoir un avis plus juste sur tout ce qu’on essaie, j’avoue que la Speed Week, notre élection de la sportive de l’année, offre un petit truc en plus. Probablement aussi parce que ne pas être sectaires sur nos essais nous permet justement de continuer d’apprécier les sportives à leur juste valeur. Ah, la Speed Week, c’est vraiment la meilleure semaine de l’année (une fois la bombe à fragmentation logistique passée) et notre objectif est toujours le même : vous emmener avec nous. Pas littéralement bien sûr, il y a tout juste la place de caser le Stig avec nos bagages en soute, mais en tentant de vous faire profiter de ce que l’on vit en vous mettant virtuellement dans le baquet à côté de nous à travers nos mots et nos images.
Parmi les térabits de souvenirs dans nos smartphones et nos disques durs, il y a toujours un moment ou deux qui restent en mémoire, une sorte d’élévation, un passage du simple plaisir à l’euphorie vertigineuse. Le premier est arrivé juste après avoir quitté le circuit de Navarra. Après trois jours de piste et un nombre incalculable de trains de pneus, direction l’ouest et un trajet de deux heures jusqu’à Isaba, la porte d’entrée de la vallée de Belagua, pour la confrontation finale. C’est là que sont arrivés les tunnels et Ollie Mariage nous a offert un concert à 9000 tr/min à bord de la 911 S/T. L’histoire ne dit pas combien de fois nous avons fait demi-tour.
Autre moment, quand il a fallu désigner un volontaire pour conduire la Valkyrie pour sa séance photos sur route. Jack a timidement levé la main, pas sûr de savoir s’il s’agissait d’une occasion en or de toucher encore à la magie ou d’une auto-nomination pour la torture… avant de se rendre compte que non, la Valkyrie n’est pas seulement « autorisée légalement » à rouler sur la voie publique – ici maculée de bouse de vache – mais qu’elle est également confortable. Et précise. Et prévisible. Et incroyablement rapide bien sûr. Mais surtout exploitable et, au final, totalement addictive. Les ingénieurs Aston envoyés pour la surveiller nous avaient dit au début de la semaine que c’était une voiture que l’on pouvait conduire tous les jours, ce qui nous avait bien fait sourire. On rit toujours mais d’un rictus béat qui ne s’en va plus. On vous souhaite le même.
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