Vous aviez sans doute oublié son existence, mais vous vous rappelez maintenant que c’est votre Lexus préférée. Et ça ne devrait pas changer de sitôt vu la subtilité des évolutions annoncées par la marque pour le millésime 2024 des Lexus LC Coupé et Cabriolet.
Déjà, le V8 5 l atmosphérique de 477 ch de la LC 500 ne bouge pas, toujours disponible avec les deux carrosseries. Ouf. La LC 500h et son V6 3,5 l hybride de 359 ch ne sont quant à eux toujours proposés qu’en coupé. Sur toute la gamme, Lexus annonce avoir peaufiné l’ensemble des liaisons au sol (amortisseurs, bras de suspension arrière, barres stabilisatrices, fixation de la colonne de direction, roulement du moyeu d’essieu, fixation des roues, supports moteur, respirez) pour « offrir une réponse de direction plus précise et une meilleure sensation de contact avec la route ». Un programme qui nous convient parfaitement.
Lexus a aussi revu la gestion du freinage et de la boîte automatique à 10 rapports, maintenant plus réactive en modes Sport S et Sport S+. Sur la LC 500, un nouveau mode « Expert » permet de déconnecter entièrement l’antipatinage pour vous laisser seul avec le V8 et le train arrière. Veillez tout de même à être un minimum « expert » avant de vous y aventurer. Dans un autre registre, la LC 500h voit la capacité des cellules de sa batterie lithium-ion augmenter, ce qui permet apparemment de « délivrer la puissance plus rapidement ».
Lexus en a profité pour moderniser les aides à la conduite, mais aussi le mobilier. Un nouvel écran 12,3 pouces tactile remplace le désuet trackpad de l’ancienne version. La hi-fi a été optimisée, et de nouvelles harmonies de tons et de matériaux apparaissent au catalogue.
La voiture qui illustre cet article est la future LC 500 Ultimate Edition, qui arrivera en septembre en quantités très limitées (au cas où vous trouveriez que la LC standard n’est déjà pas assez rare). Elle se distingue par son museau légèrement plus agressif (notez les flaps aux coins du bouclier), un aileron arrière en carbone mat sur le coupé, une livrée blanc mat Hakugin inspirée de la porcelaine et une sellerie bleu Kachi autour d’une plaque numérotée. Par ailleurs, chaque V8 sera réglé spécialement par un « maître artisan », de même que le différentiel arrière.
Bref, une vraie œuvre d’art automobile, plus que jamais un choix d’esthète face aux GT allemandes. Si vous le pouvez, jetez-vous sur ce V8 atmo pendant qu’il est temps.
